Une approche pédagogique globale, innovante et efficace pour apprendre à chanter, perfectionner votre technique vocale et développer votre sens artistique
À votre rythme et sans pré-requis nécessaire, apprenez et perfectionnez votre technique vocale et votre sens artistique
Explorez et découvrez la richesse des possibilités d’utilisation de votre voix
Échanges, forum, possibilité d'envoyer vos vidéos/audios pour un retour personnalisé
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Des années et même des décennies à pratiquer des exercices tous les jours pour un résultat pas toujours convainquant. Et un jour on tombe sur cette approche Feldenkrais et on est partagé entre colère et plaisir. Colère de ne pas l’avoir connu avant et plaisir d’une sorte de renaissance.
Je ne peux QUE recommander!
L'introspection que demande ce type d'approche n'est pas simple au début quand on en a pas l'habitude. Mais il faut le reconnaître: ca porte ses fruits!
Le chant est une passion pas mon métier.Je suis kiné et me suis toujours tourné vers des méthodes "scientifiques". Et bien, de tous les enseignements que j'ai reçu, celui-ci est le seul qui a pu défaire des blocages et m'ouvrir des portes de compréhension de ce que je fais.
Au début, ce travail est curieux et on se demande où on va. A la fin de de la première leçon, la magie opère. Dans les suivantes, on se dit que ca n’a rien à voir avec de la magie! Je suis chanteuse de jazz et je peux enfin techniquement faire des choses que j’ai toujours pensé ne jamais pouvoir faire.
Merci!
Je suis coach et la fatigue vocale après 6h d'ateliers en entreprises faisait partie de mon quotidien... J'ai essayé diverses méthodes avant de comprendre que mon problème n'était pas juste une question de savoir bien respirer. Que de temps perdu!
Aujourd'hui, je ne pense même plus à ce qu'il faut faire. C'est là et c'est tout.
J'ai toujours chanté essentiellement pour moi, ma famille et ma salle de bain. Pas très bien, je trouvais. Je voulais des cours où j'allais vraiment progresser.
J'ai essayé des écoles près de chez moi mais avec mon travail, c'était loin d'être pratique! J'arrivais tendue en cours et je n'en profitais pas. Là, non seulement, je peux le faire QUAND je veux, mais en plus j'ai transformé ma manière de chanter. Hâte de voir le second module arriver!
Le Chant en Mouvements part d’un constat: la simple observation de chanteuses, chanteurs, qu’importe le style, du plus proche au plus éloigné culturellement de nous, illustre qu’il n’existe pas une seule et bonne manière de faire sonner et résonner un son, une seule et correcte respiration, posture ou articulation.
Cette approche n’a donc pas l’objectif de vous enseigner une unique manière de chanter et d’utiliser votre voix, mais de vous guider ingénieusement à découvrir toute la richesse de ses possibilités, pour pouvoir les utiliser comme vous le souhaitez dans votre chant.
Chanter est une habilité motrice comme toutes celles que nous apprenons tout au long de notre vie. Marcher, écrire, nouer ses lacets, faire du vélo, conduire…Tous ces apprentissages moteurs s’ancrent dans notre mémoire et deviennent des automatismes inconscients. Surtout, une fois acquise, elles ne s’oublie jamais: les personnes âgées peuvent avoir des difficultés à se souvenir d’un événement ou trouver leur mots … mais savent toujours chanter.
Culturellement et traditionnellement on apprend le chant avec des exercices vocaux, des vocalises sur lesquels on nous dit qu’il faut revenir indéfiniment. Mais peut-on parler d’apprentissage s’il est nécessaire de constamment y revenir?
Il sera répondu qu’on chante mieux après avoir fait ces exercices? Oui, tout comme faire de la gymnastique avant de monter 5 étages permet de mieux les monter… Mais on en n’apprend pas grand chose. On se conditionne surtout à l’idée que sans faire de gymnastique avant, on ne pourrait pas monter les 5 étages!
Cette confusion entre l’apprentissage et l’échauffement vocal est malheureusement courante. Mais c’est un autre sujet…. Restons sur celui qui nous intéresse: Apprendre. Lorsque par exemple, vous répétez encore et encore une vocalise dans le but d’atteindre des notes aigües parce que vous rencontrez des difficultés, vous utilisez une forme de contrainte pour exiger du système nerveux qu’il intègre de nouvelles instructions. Et ça marche, oui. Mais c’est temporaire: le lendemain, ça ne sera probablement pas mieux que la veille avant vos vocalises. Parce que tant que votre système nerveux ne jugera pas ces informations comme pertinentes, il ne les intégrera pas.
Ce modèle d’apprentissage, qui domine encore aujourd’hui, a été érigé à une époque où, faute de pouvoir le comprendre, on accordait peu d’attention aux mécanismes pour apprendre. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui et on peut donc s’interroger sur l’intérêt de continuer à utiliser cette méthode, sachant qu’au mieux c’est de la gymnastique, et au pire cela entraîne des pathologies vocales.
Enfin, n’oublions pas que ces vocalises sont liées au chant classique. Elles adoptent son esthétisme. Et ce n’est pas forcément ce que vous souhaitez pour votre chant.
Depuis quelques dizaines d’années, on assiste à l’émergence de méthodes et approches du chant dites « modernes », notamment Complete Vocal Technique et Estill Voice Training. Elles ont décomposé le processus de production vocale en isolant les structures ou les fonctions qui y prennent part et estimé qu’en étant capable de les contrôler, le chanteur serait en mesure d’obtenir le résultat sonore qu’il souhaite. Elles ont créé des recettes sonores pour chanter tel ou tel style musical ou avec tel ou tel rendu sonore.
Cette idée est séduisante et face à la complexité, c’est très tentant d’appliquer des solutions clé en main pour atteindre rapidement un but. Mais elle se heurte à un problème majeur: isoler des éléments (la langue, la mâchoire, le larynx, les cordes vocales, etc.) ne fonctionne pas vraiment car c’est oublier que notre corps est un ensemble systémique dans lequel les éléments interagissent les uns avec et les uns par rapport aux autres. Autrement dit, chaque élément qui rentre de près ou de loin dans la phonation fait partie d’un tout connecté à un ensemble indivisible. Il est illusoire de croire que déplacer le larynx ne va avoir aucune incidence sur les structures proches ou éloignées qui y sont directement ou indirectement reliées, que le système nerveux ne va pas adapter en conséquence ne serait-ce que la fonction respiratoire, la position de la mâchoire, la tête, etc.
De plus, résoudre une difficulté en remplaçant une habitude par une autre, ne va faire que désorganiser l’ensemble et déplacer ces difficultés ailleurs et autrement.
Vous vous êtes peut-être déjà dit: « je comprends pas, j’y arrivais hier et là, je n’y arrive plus!». Oui, vouloir appliquer une seule et même stratégie pour tous les contextes, n’a pas de sens pour notre cerveau. Sans compter que la singularité de chacun, la complexité de tout ce qu’il y a à prendre en compte pour chanter, dépasse largement les 3-4 recommandations que vous appliquez.
Faire simplement des exercices vocaux ce n’est pas apprendre. Si, depuis des années pour obtenir le résultat sonore que vous souhaitez vous avez toujours besoin de reproduire les mêmes exercices ou de souffler dans une paille, on peut difficilement parler d’apprentissage dans la mesure où celui-ci est défini comme un processus qui mène à un changement de comportement permanent. Et parler d’échauffement, c’est mettre la raison sous le tapis.
Le Chant en Mouvements vous propose une approche différente où il n’est pas question de faire des exercice mais justement… d’apprendre. Parce que par nature, notre cerveau acquiert des connaissances lorsqu’il s’interroge, cette formation vous invite à faire de l’exploration et l’expérimentation, le véhicule de votre apprentissage. De partir à la découverte sensorielle de votre voix, des différents éléments et espaces qui la composent, les fonctions qui les pilotent, et comment tout cela agit comme un ensemble.
D’après les sciences cognitives, nous agissons d’après une image de soi, fruit de notre histoire, de nos enseignements, de nos apprentissages et de nos expériences. Les leçons de cette formation vous font rentrer dans un dialogue sensorimoteur avec vous même, afin d’améliorer et compléter cette image. Et ce, dans le but de développer un large répertoire de possibilités adaptées au comment vous souhaitez chanter.
Soyons clair, il n’y a rien à “corriger” ni dans votre voix ni dans votre chant. Les leçons de cette formation cherchent à mettre en valeur ce qui est déjà là, en vous, de donner du sens, au propre comme au figuré, à ce que vous savez déjà faire, du sens aux enseignements que vous avez reçus, du sens à vos expériences et votre pratique du chant.
Alors certes, il n’existe pas une méthode universelle pour apprendre à chanter. Mais il existe une manière dont nous sommes conçus pour apprendre. Celle d’un apprentissage organique, global, par immersion dans l’expérience, qui s’appuie avant tout sur la curiosité et le désir d’explorer.
Découvrir de l’intérieur pour mieux se tourner vers l’extérieur, c’est le chemin que le Chant en mouvements vous propose de suivre et qui va vous conduire vers une nouvelle expérience de votre voix, de votre chant. Et de vous-même!
La voie normale de l’acquisition n’est nullement l’observation, l’explication et la démonstration, mais le tâtonnement expérimental, démarche naturelle et universelle.
~Célestin Freinet
Si l’enseignement du chant passe le plus souvent par l’étude de notions et la répétition d’exercices vocaux, on peut néanmoins se demander pourquoi certaines personnes, peut-être même dans votre entourage, chantent très bien sans jamais avoir fait le moindre exercice, sans se préoccuper de leur respiration ou de savoir placer leur voix…
On peut d’ailleurs imaginer que de tous temps, dans toutes les cultures à travers le monde, personne ne s’y soit intéressé et que, sans nul doute, les pionniers et grande voix du blues, de la soul, du jazz ou du Rn’b, n’avaient pas vraiment, à une époque marquée par les inégalités de la ségrégation raciale, le loisir de faire tous les jours leurs vocalises. Ils ont pourtant influencé la grande majorité des artistes actuels, qui eux-mêmes n’ont pour la plupart, jamais pris -ou alors sur le tard et pour diverses raisons- le moindre cours de chant…
Il faut bien reconnaitre là un certain paradoxe…
Ces dernières décennies, les neurosciences ont apporté un éclairage nouveau sur le fonctionnement de notre cerveau, comment il acquiert et intègre de nouvelles compétences. Elles n’ont fait que confirmer pourquoi les autodidactes, au sens large du terme, par un apprentissage expérientiel et organique, obtiennent de meilleurs résultats tant techniquement qu’artistiquement que les apprenants avec des méthodes traditionnelles et celles dites de chant moderne.
Reprenons l’exemple d’une personne qui chante très bien sans avoir pris le moindre cours et sans jamais avoir fait le moindre exercice: son apprentissage a d’abord été guidé par ses propres envies et ses propres intérêts. Quant à l’acquisition de son savoir-faire, il est le simple produit de sa pratique du chant sur des morceaux.
Prenons un exemple plus concret pour illustrer cela: apprendre à marcher se fait dans notre enfance au moment où nous ressentons l’envie et la curiosité de pouvoir le faire. Personne ne nous explique comment nous y prendre, on ne nous donne pas d’exercice à reproduire et on n’étudie pas l’anatomie de nos pieds et de nos jambes…. Ce n’est que par tâtonnement expérimental, fait d’essais et d’erreurs, qu’un beau jour nous traversons une pièce en marchant.
Il y a dans cet apprentissage, de nombreuses étapes et c’est grâce à elles, que l’habilité motrice de marcher, s’ancre dans notre mémoire pour être gérées en arrière plan, sans que nous ayons besoin d’y penser. Et bien sûr, une fois apprise, nous n’avons jamais besoin ni d’y revenir ni de faire des exercices. La simple pratique suffit à entretenir les acquis.
Pour le chant, nous aspirons tous à cet idéal. Mais il faut reconnaitre que ce n’est pas si simple: lorsque vous chantez, parce que vous ne pouvez pas -et vous ne devriez pas- penser à tout ce que nécessite la production vocale, vous donnez uniquement une direction, une intention « je veux chanter cette mélodie, la chanter comme ça et exprimer telle émotion, tel message». Et cette intention est traduite de manière motrice en production vocale.
La complexité de l’action de chanter réside dans le fait que votre intention est constamment influencée par vos états psychologiques et physiologiques, à chaque fois différents et singuliers. Et votre production vocale l’est tout autant puisqu’elle s’effectue en fonction d’un contexte musical, acoustique et de la situation dans laquelle vous chantez: que vous soyez statique ou en train de danser, que vous soyez assis ou debout. Sous votre douche ou en première partie de Beyoncé au Stade de France.
Chanter émane donc de l’ensemble de soi. Vous n’êtes pas un simple assemblage mécanique, mais un système complexe. L’apprentissage du chant doit le prendre en compte et venir réactualiser l’ensemble de vous-même, dans toutes ses dimensions.
L’approche traditionnelle de l’enseignement du chant part du postulat que vous êtes un récipient vide qu’un professeur doit remplir de connaissances, considère que vous devez apprendre ce qu’il faut faire et bannir ce qu’il ne faut pas faire. Que vos difficultés doivent être traitées comme des problèmes, et votre voix réparée avec des vocalises, ou en soufflant dans une paille, ou en faisant des étirements….
L’approche le Chant en Mouvements vous propose d’apprendre autrement, par une pédagogie active, de découverte et d’acquisition par vous-même d’un savoir-faire.
En chant, on ne part jamais de zéro: la production de votre voix chantée n’est ni plus ni moins la même que celle de votre voix parlée, qui du fait de votre vécu, a développé des schémas d’actions et certaines habitudes qui vous sont propres. Personne ne peut connaitre votre voix mieux que vous, et personne d’autre que vous ne peut vous enseigner comment l’utiliser.
Enseigner, c’est considérer que le processus d’apprentissage importe plus que le résultat final. La bonne manière de respirer, la bonne posture, le bon placement de voix, le bon espace de résonance….Ça ne veut pas dire grand chose. Ce qui compte c’est de vous permettre d’explorer tout cela par vous même, selon vos intérêts, vos objectifs, vos attentes. Et de vous laisser décider ce qui est bon pour vous et ce qui ne l’est pas.
Que ce soit chanter juste, avec de la puissance, avec aisance, dans les aigus, dans les graves, …. Personne ne peut vous dire exactement pourquoi ce que vous faites ne fonctionne pas toujours comme vous le souhaiteriez. Et encore une fois, le rôle d’un “prof” n’est ni de corriger ce que vous faites, ni vous donner 2-3 astuces ou exercices miracles glanées dans des videos Youtube mais de créer des situations qui vous permettent de comprendre ce que vous faites. Cette connaissance de soi va naturellement faire émerger votre capacité à faire ce que vous voulez.
Oui, il peut s’avérer difficile de rentrer dans un tel processus, parce qu’on a des attentes de résultats sur des endroits précis de notre voix et de notre chant. Mais vos difficultés n’ont pas forcément une seule cause identifiable. Cet apprentissage, comme beaucoup de ceux qui ont lieu dans votre vie, n’est pas linéaire et il est donc nécessaire d’adopter un certain lâcher-prise durant les leçons, d’être patient, pour que votre système nerveux puisse réorganiser les choses. Il sait très bien le faire, il est prévu pour ça.
Les leçons de cette formation consistent à vous guider verbalement dans des séquences de mouvements, d’actions, de productions sonores ou encore de visualisation mentale. Elles sont une invitation à la conscience de vous-même et de votre voix. Une invitation à observer et sentir les éléments et les schémas d’actions qui entrent en jeu dans votre phonation. Parce que c’est eux qui façonnent le son, lorsque vous chantez.
Plus que le mouvement lui même, l’apprentissage nait à travers la conscience de ce mouvement. En vous invitant à être l’écoute de vos sensations, il s’agit de mieux vous connaitre, pour pouvoir mieux vous utiliser.
Ainsi, les leçons vous révèlent à chaque fois quelque chose de nouveau et de fascinant sur votre voix, sur votre chant et sur vous-même.
Dans cette formation, il y a plusieurs modules qui contiennent 8 à 10 leçons. Chacune d’elles dure 1h à 1h30 divisée généralement en deux parties, qui abordent un même thème de manière différente.
Dans le premier module, vous allez explorer les principes de l’émission vocale: votre respiration, votre résonance, la production sonore. Des éléments qui y participent et des espaces qui rentrent en jeux.
Grâce à ces acquis, vous verrez dans le second module, des aspects musicaux: le sens du rythme, l’intonation (justesse), les harmoniques, l’interprétation et comment aborder le travail d’une chanson.
Enfin, dans le troisième module, vous verrez les styles musicaux et leurs particularités. Comment se rapprocher d’un son de pop moderne ou de chant lyrique, un son plutôt rock, de comédie musicale, de soul ou de gospel.
Et peut-être, en explorant tout cela, en vous faisant rentrer dans une nouvelle expérience de votre voix, vous allez tout simplement trouver un “son” et une voix plus authentique et créative.
Parce que c’est l’essence même de cette approche: la découverte de soi par la conscience de soi.
Vous aimeriez voir concrètement à quoi ça ressemble?
Et si vous essayiez une leçon de la formation ?
Pour apprendre ou se perfectionner en chant, une formation au chant en ligne inquiète le plus souvent les personnes qui s’y intéressent. Elles considèrent comme un obstacle à leur apprentissage l’absence d’un professeur en face d’eux, le manque de conseils et d’évaluations qu’il pourrait leur donner pour les faire progresser.
Et c’est compréhensible: la grande majorité des cours et formations au chant appliquent une pédagogie où le professeur établit ce qu’il faut apprendre, donne l’attendu, montre le résultat et si besoin, corrige: « Il faut apprendre ça: observe, écoute comment je fais, et répète le ».
Bien qu’il soit le plus utilisé encore aujourd’hui, ce modèle traditionnel, centré sur le professeur qui fournit des connaissances et évalue l’élève, n’est pas ce qu’il y a de mieux pour apprendre et progresser.
Et ce, pour plusieurs raisons:
Rappelons d’abord qu’on ne part jamais de zéro. En effet, la production vocale du chant n’est ni plus ni moins la même que celle que nous utilisons tous les jours pour parler. Dans toutes nos discussions, outre les mots, nous utilisons le para-verbal, c’est à dire tous les paramètres d’utilisation de notre voix tels que l’intensité, l’intonation, le timbre, le débit, la diction et les temps de pause…
Apprendre à chanter consiste à pouvoir utiliser ce répertoire de possibilités, d’en intégrer de nouvelles, et les insérer dans un contexte musical, avec une intention artistique.
Lorsqu’un professeur vous donne un exercice vocal, ou un résultat sonore à reproduire, – le plus souvent en vous donnant un exemple au préalable-, sa consigne est totalement fermée. Elle ne dépasse pas un simple savoir-faire non réfléchi, purement opératoire. Il ne vous est pas donné par exemple la possibilité d’expérimenter, donc de stimuler votre créativité en tournant autour du thème abordé. C’est pourtant ce processus naturel de recherche qui vous permettra de mieux comprendre et d’ancrer les acquisitions. D’autant plus qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise manière de produire un son et qu’il n’y a pas une seule et unique façon d’obtenir un même résultat sonore.
D’autre part, lorsque le professeur « corrige » ce que vous faites, il vous impose ce qu’il considère, lui, comme « bien», « beau » et « produit de manière saine » . Ce faisant, il vous empêche de poser et développer une écoute critique sur ce que vous produisez, de déterminer par vous-même si, selon vos sensations et vos goûts, ce que vous avez fait vous convient et si cela vous semble fonctionnel ou pas.
Et cela vaut aussi pour l’intonation (autrement dit, chanter juste) ou le rythme, dont le référentiel est différent selon les personnes et les styles musicaux.
Parce que le chant implique l’ensemble de soi, qu’on ne laisse pas un élève sentir c’est à dire comprendre de l’intérieur, et se questionner sur ce qu’il fait, limite considérablement son apprentissage.
Ce modèle d’enseignement qui a pourtant comme objectif de transformer l’apprenant en un artiste chanteur, ne fait que le priver de se constituer comme tel. Il crée une dépendance vis-à-vis du professeur et en définitive ne lui permet pas d’être autonome dans sa pratique.
Comme beaucoup d’autres enseignants, je pense que ce modèle traditionnel d’apprentissage est obsolète. Il a été conçu et structuré à une époque où on ne s’intéressait pas vraiment à la didactique. A une époque où de toutes façons il n’y avait qu’une seule bonne manière de chanter, selon les codes d’une seule esthétique, celle du chant lyrique.
C’est assez fou mais c’est une réalité: les vocalises, les exercices vocaux, la terminologie, des idées sur une bonne respiration, une bonne posture, un bon « placement de la voix »…. Tout cela se trouve dans des manuels qui datent d’il y a des siècles et est encore utilisé aujourd’hui pour former des chanteuses et chanteurs qui aspirent pour l’immense majorité, à chanter tout autre chose que du classique.
Et bien que des approches modernes comme CVT (Complete Vocal Technique) ou celles issues du modele Estill Voice Training, prennent une place de plus en plus importante dans l’enseignement du chant, les professeurs qui les utilisent ne dérogent pas pour autant au modèle traditionnel, en tout cas pas dans le rapport professeur-élève -, pas dans cette idée que l’apprenant doit être actif, maitriser son apprentissage, et le façonner en fonction de ses besoins et de ses goûts.
De sorte que les autodidactes qui, par définition sont en mesure eux de le faire, parviennent le plus souvent à de meilleurs résultats tant techniquement qu’artistiquement.
L’approche le Chant en Mouvements pour propose de changer de paradigme. Et apprendre à distance, sans la présence d’un professeur en face de vous, en fait partie.
Dans les vidéos précédentes, vous avez pu découvrir que les leçons de cette formation pour chanteuses / chanteurs sont toujours une invitation à la conscience de vous-même, à l’exploration de votre voix, des différents éléments, fonctions et espaces qui la composent. L’objectif étant de développer un large répertoire de possibilités, adaptées à vos intentions lorsque vous chantez. Il s’agit de donner du sens à ce que vous savez déjà faire, du sens aux enseignements que vous avez peut-être déjà reçus, du sens à vos expériences dans la pratique du chant.
Il s’agit d’un apprentissage organique, par immersion dans l’expérience, qui s’appuie avant tout sur la curiosité et le désir d’explorer. Et avec un professeur en face de vous, inconsciemment sa présence et le temps imparti à votre cours, sans nul doute vous limiterait. A l’inverse, que personne ne soit là pour juger ce que vous faites vous laisse libre d’essayer des choses et de faire autant «d’erreurs » que vous le souhaitez. Vous appliquez là, l’origine étymologique du mot erreur, qui est “errer”. …C’est à dire partir à la découverte. Qui est ici une formidable opportunité d’apprendre.
Et parce que l’apprentissage du chant ne peut pas être linéaire, ordonné sous forme de « apprenez ça d’abord, puis ça, puis ça… », mais doit être envisagé comme une carte de connaissances propre à chacun, vous redéfinirez par vous-même et sans cesse, les objectifs pour chaque leçon. Vous pourrez les refaire indéfiniment et vous rendre compte avoir appris et clarifié plus de choses que les fois précédentes.
Ce qui importe le plus pour apprendre, c’est votre disponibilité et la qualité de votre attention. Et cela requiert avant tout d’être dans de bonnes dispositions, tant physiques que mentales, ainsi que de pouvoir apprendre à votre rythme.
J’ai rencontré tant de chanteuses/chanteurs arrivant à leur cours, stressés par leur journée, par leur travail, par leur répétitions, leurs auditions, les transports. Ils étaient à raison dans l’incapacité de mettre leur esprit sur pause pour apprendre… Et je suis donc convaincu que pour vous, de pouvoir décider du « quand » et « où » suivre vos leçons est un avantage considérable.
Savoir si vous progressez pourrait malgré tout vous inquiéter… D’abord, prenez en compte que cette approche pédagogique et sa formation vocale visent à « apprendre à apprendre ». En vous invitant à être l’écoute de vos sensations elles cherchent à développer chez vous des processus d’auto-évaluation, dans le but de vous rendre autonome.
Ensuite, oui, l’interaction et le suivi de vos progrès sont importants: alors plusieurs canaux de communication sont ouverts entre vous et moi, ainsi que les autres apprenants de la formation, pour discuter sur le comment vous vivez vos leçons et votre formation. Vous pouvez aussi et si vous le souhaitez, m’envoyer des vidéos ou des fichiers audio d’un morceau où vous chantez, pour pouvoir en discuter, avoir un retour et des conseils.
Vous avez donc une formation vocale réellement efficiente et efficace pour apprendre, sans perdre pour autant l’importance et les bénéfices de l’interaction humaine.
Vous aimeriez voir concrètement à quoi ça ressemble?
Et si vous essayiez une leçon de la formation ?
Dans la grande majorité des formations au chant, l’apprentissage passe par l’instruction et la répétition d’exercices vocaux: des vocalises.
Vous ne trouverez pas cela dans cette formation. Pourquoi? Parce que des exercices et des vocalises ne constituent pas un réel apprentissage.
D’abord parce qu’ils ne traitent chacun que d’une seule et unique manière de faire dans un univers esthétique et artistique infiniment riche et complexe où il est toujours question de s’adapter à un contexte, qu’il soit stylistique ou acoustique.
Aussi, si ces vocalises ont pour objectif de résoudre ou dépasser une difficulté, ils relèvent de la réparation temporaire et non de la “résolution” à long terme. Le lendemain, vos difficultés seront de retour. Vous serez dès lors obligé de toujours répéter ces exercices pour obtenir le résultat désiré.
Vos profs de chant disent que c’est normal? Vous l’entendez partout ailleurs? Oui. Pourtant, tout comme vous n’avez pas besoin à chaque fois de réapprendre à tenir en équilibre sur votre vélo pour pouvoir en faire, ou apprendre à tenir un stylo pour pouvoir écrire, vous ne devriez pas dans le cadre d’un réel apprentissage devoir répéter indéfiniment des exercices pour accéder à des tâches vocales auxquelles vous aspirez.
Si notre culture et le monde de la pédagogie du chant – issue de l’esthétique lyrique – nous l’ont fait croire pendant des siècles, le bon sens et l’apport des neurosciences devraient y mettre fin. (Mais c’est compliqué…)
Dire qu’il faut se “muscler la voix” ou “s’échauffer” n’est qu’une manière de mettre la raison (et la science) sous le tapis.
Que vous propose cette formation?
Vous vous demandez: mais si on ne fait pas de vocalises, alors que fait-on dans les leçons de cette formation?
La réponse dans cette vidéo:
Les expressions « chanter faux », « et ne pas avoir le sens du rythme » sont loin d’être rattachée à des conceptions communément admises. L’étiquetage et la stigmatisation d’une personne n’ayant pas de “sens du rythme” comme celle qui “chante faux” peuvent la conduire vers plus de difficultés qu’autre chose.
Concernant l’intonation musicale, la justesse, accordons-nous d’abord sur une définition: la note que vous produisez est différente de celle que vous visiez. Elle n’est pas forcément dissonante et peut être harmonieuse. Vous avez le droit de modifier la mélodie comme bon vous semble. Ce n’est pas “faux”, c’est simplement différent. Et c’est donc un autre sujet. Si malgré cela, elle vous paraît “fausse”, la question à se poser est: en êtes vous certain·e? Car si c’est une question de beau ou pas, agréable à entendre ou pas, ce n’est pas la même chose. La justesse a une valeur objective: il y a des artistes qui ont du succès et qui pourtant chantent globalement faux… mais c’est agréable à écouter. Il y a aussi des artistes qui chantent juste et pourtant vous trouvez ça laid.
Ceci étant clarifié, citons une étude réalisée en 2006 par l’orthophoniste Michel Parperman: sur 93 personnes interrogées, 54 pensent chanter faux. Il y a vraisemblablement, derrière cette autocritique, l’impuissance à en formuler d’autres plus poussées et objectives sur sa propre voix. Dans une autre étude menée en 2011 par Sean Hutchins au Laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son (BRAMS), Sean Hutchins a demandé à un groupe de musiciens et à un groupe de non-musiciens de reproduire vocalement une note qu’on leur faisait entendre. Par la suite, on leur a demandé de reproduire cette note à l’aide d’un appareil électronique. Les non-musiciens ont réussi la tâche vocale dans une proportion de 59 %. En revanche, la réussite grimpe à 97 % lorsqu’il s’agit de reproduire la note à l’aide du synthétiseur. Les musiciens ont eux aussi mieux performé (bel anglicisme québécois…) avec le synthétiseur, bien que leur habileté vocale ait été supérieure à celle des non-musiciens. «Cela nous montre que, pour presque tous les sujets, le son est correctement perçu», souligne Sean Hutchins. »
Que vous propose cette formation?
Si vous percevez bien les sons, il faut se tourner vers l’aspect mécanique. C’est ce que cette formation au chant en ligne se propose de faire.
Quoi qu’il en soit et bien qu’important, ne vous focalisez pas sur cet aspect au risque de passer à côté du reste et/ou de renforcer ce que vous pensez être un “problème”.
Attention: il ne s’agit pas de prétendre que l’échauffement ne sert à rien, mais que “s’échauffer la voix” c’est davantage se préparer mentalement plus que physiquement.
Dans la pratique du chant de nos jours, on confond échauffement, apprentissage et pratique: si un échauffement vocal sert à combler un manque, quelque chose qui n’a pas été (bien) appris, c’est problématique. La définition d’un apprentissage est que celui-ci cause un changement de comportement qui est persistant. A quoi sert un cours de chant pour apprendre si vous avez besoin sans cesse d’y revenir?
De plus, lors d’un apprentissage, « s’échauffer » la voix physiquement en modifiant l’état initial du corps et de la voix avant d’apprendre quelque chose est contre-productif: cela nuit à l’apprentissage qui nait de la différence entre l’état initial et l’état final.
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas ou qu’on ne doit rien faire, mais affirmer que la manière dont les échauffements sont le plus souvent réalisés de nos jours, et tels qu’on les trouve en masse sur Youtube, nuisent à l’apprentissage et ne correspondent pas à vos besoins.
Enfin, il existe un risque de dépendance: certaines personnes ne peuvent plus “simplement” chanter sans avoir réalisé leur video 10mn Vocal Warm-Up sur YouTube.
Que vous propose cette formation?
Le cursus de formation au chant sur ce site vous invite à reconnaitre ce qu’il vous “faut”, et quand. Apprendre à apprendre, et être autonome dans votre pratique.
Que veut dire cette expression?
Une expression fourre-tout
L’expression “placer sa voix” a autant de définitions que de personnes qui la définissent. Celle qui consiste à dire qu’un “bon placement vocal” est tout simplement une utilisation saine de la voix devrait logiquement et objectivement l’emporter.
Chez la plupart des enseignants du chant et dans les cursus de formation, il y a un parti pris esthétique dans “le placement de voix”. Pourquoi pas! Mais ce dernier n’est peut-être pas celui que vous cherchez pour votre chant…
Ressentir une vibration ou une résonance à un certain endroit, donner une certaine couleur et une texture au son, n’est qu’une question de goût. Et ne devrait en aucun cas vous être imposé.
Que vous propose cette formation?
La formation vocale sur ce site vous propose non pas d’apprendre ce qu’il faut faire, mais plutôt d’apprendre tout ce qu’il est possible de faire en tant que chanteur / chanteuse qu’importe votre style musical, ou en tant que personne qui utilise sa voix comme outil de travail ou de pratique artistique.
Explorer les possibilités de votre voix et trouver ce qui vous convient, plaît, ou pas.
Raconter une histoire, exprimer des émotions, passer un message… Interpréter une chanson n’est pas toujours une simple affaire, d’autant qu’il n’existe aucune règle et que chacun est libre de donner le sens qu’il veut au texte qu’il chante.
Malgré tout, il est possible de:
L’interprétation devient alors un grand espace, une grande cuisine, où il s’agit de choisir quels ingrédients nous souhaitons utiliser pour l’interprétation de notre morceau.
Tous ces aspects sont vus dans Fondations, mais surtout Éléments et Styles: les 3 modules de la formation sur la voix.
Vous ne pouvez pas naviguer dans l’univers du chant et de la voix sans entendre des termes et expressions comme respiration abdominale, voix mixte, voix de poitrine, voix de tête, belting, twang, soutien vocal, posture, yodel… Et bien d’autres.
Si l’approche de cette formation vocale repose essentiellement sur un apprentissage expérientiel, le besoin de comprendre de manière théorique et scientifique est peut-être important pour vous.
Et bien sûr, si vous êtes professeur de chant, ces connaissances sont indispensables.
Sans chercher à être le plus exhaustif possible sur l’anatomie et la physiologie de la voix, un contenu théorique est mis à votre disposition.
Vous y trouverez:
– des connaissances sur des éléments, fonctionnements de la voix.
– des définitions de notions issues du domaine musical et acoustique (son, résonance, registre, timbre, ton, etc)
– des définitions (et reflexions sur) des termes couramment utilisés dans le monde du chant et de la voix
Y a t-il vraiment une « bonne » manière de respirer pour chanter?
Faisons preuve de bon sens: si le chant a toujours existé aux quatre coins du monde, peu de gens se soucient de leur respiration à savoir si elle est “bonne ou pas”. Les pionniers du blues ou du gospel issus d’un peuple Noir réduit à l’esclavage ne devaient pas avoir beaucoup de temps pour faire des exercices de respiration. Aucun chant traditionnel, proche ou éloigné de nous, n’incorpore dans son enseignement une correcte façon de respirer.
Qu’importe leur style, d’opéra ou de métal, vous verrez vos artistes chanteurs et chanteuses préférés tout autant hausser leur poitrine que gonfler leur ventre. S’il y a donc bien des types d’inspiration, le cerveau organise la prééminence d’un type sur l’autre, ou de manière simultanée, en fonction de la tâche vocale à effectuer. De sorte qu’on peut en conclure qu’aucun type n’est bon ou mauvais.
Tout cela est géré par notre système nerveux central qui sait beaucoup mieux ce dont nous avons besoin pour la tâche que nous nous apprêtons à faire. Il le fait très bien pour le reste des activités de notre existence, il serait curieux qu’il n’en soit pas de même pour le chant, qu’importe l’esthétique.
Et s’il utilise une manière de faire qui ne semble pas la « bonne », c’est qu’il a ses raisons. En effet, si un blocage a lieu quelque part, notre cerveau s’organise pour y faire face. Aller à l’encontre de cela, c’est l’assurance d’aller dans du forçage vocal.
Enfin, remarquez qu’il n’est question le plus souvent que du “comment on inspire”. Pourtant, est-ce vraiment cela qui compte? Qu’en est-il de ce qui est fait de cet air, du comment on expire?
Savons-nous vraiment ce que nous faisons?
Une chercheuse (et prof de chant), Sally Collyer (PhD), a présenté ses nombreux travaux en 2010 lors du Congress of Voice Teacher à Paris dans lesquels elle a notamment étudié les mouvements musculaires et les volumes d’air de chanteuses (en chant lyrique) sur une même tâche vocale. Résultats, chacune des chanteuses a sa propre stratégie respiratoire. Et surtout, aucune ne fait vraiment ce qu’elle pense faire!
De sorte que vous pouvez laisser quelqu’un vous expliquer comment vous devez respirer… Mais n’oubliez pas qu’il ne sait véritablement pas lui-même ce qu’il fait. Et que vous ferez peut-être autre chose que ce qu’il vous invite à faire.
Que vous propose cette formation?
Plutôt que de s’estimer au dessus de l’ingénierie de notre système nerveux qui est l’aboutissement de millions d’années d’évolution, soyons humble: utilisons nos sens, notamment proprioceptifs pour sentir comment nous, en tant qu’individus, nous nous organisons pour respirer, ce qu’il se passe lorsque nous explorons cette fonction sous tous ses angles, dans et en dehors de la phonation. C’est de cette recherche sur nous-même dont nous pourrons tirer bénéfice. Et c’est cela que vous serez invité à faire dans certaines leçons de cette formation, notamment dans le module Fondations.
Si la voix est une grande cuisine dans laquelle il est possible de choisir quels ingrédients nous utilisons pour chanter, nous pourrions dire que les styles musicaux sont des recettes.
Celle de la comédie musicale du siècle dernier avec ses opérettes, est un dérivé du chant lyrique. Celle d’aujourd’hui se rapproche davantage de styles plus modernes, qui eux-mêmes puisent dans des recettes de styles blues et Rn’b….
Dans cette représentation simplifiée, il est possible de distinguer des styles principaux, d’en comprendre et d’en explorer les ingrédients, afin de s’en rapprocher.
C’est un voyage passionnant qui est vous est proposé dans le troisième module: Styles de ce cursus de formation au chant.
De la même façon que l’intonation, faisons la part entre la capacité à trouver et maintenir une pulsation continue (taper du pied, des mains, bouger son corps) sur un morceau de musique et celle de la reproduction de figures rythmiques attachées à des mélodies.
La première, comme l’explique dans une étude passionnante Jessica Phillips-Silver, neuropsychologue, est mal comprise: « Le rythme est traité par un réseau complexe dans le cerveau, il nous est impossible de pointer du doigt un centre chargé du rythme ou de la danse. C’est l’interaction de multiples réseaux qui permettent le traitement du rythme et sa traduction en mouvement, et dont nous ne comprenons pas encore les subtilités ». La capacité du cerveau à se synchroniser au rythme d’une musique et, par conséquent, à provoquer un mouvement synchrone du corps, est instinctive, précise l’étude. 3 à 4 % de la population serait née avec cette surdité rythmique à des degrés extrêmement divers.
Si vous lisez ces lignes, il y a peu de chance que vous soyez dans ce cas. Tout simplement parce qu’une personne qui a cette difficulté ne s’intéresse pas au chant, ni vraiment à la musique. De sorte que si vous arrivez à taper du pieds sur la musique et maintenir même avec des ratés « le rythme », (ou plus simplement que vous tapez du pied par dessus une horloge bruyante et ses secondes) vous n’avez pas de problème rythmique à proprement parlé mais plutôt une difficulté à comprendre l’architecture musicale de la pièce de musique que vous souhaitez reproduire.
Que vous propose cette formation?
Cette difficulté se résout bien et rapidement et est traité dans le second module Éléments.
Quoi qu’il en soit et bien qu’important, de la même manière que pour la justesse, ne vous focalisez pas trop sur cet aspect que vous ne feriez que renforcer.
Que veut dire cette expression?
Une fausse bonne idée
Beaucoup de formations au chant insistent sur cette notion de se tenir “bien droit” pour pouvoir “mieux” chanter… Pourtant, qu’importe le style, aucun des artistes chanteuses chanteurs que vous appréciez ne reste statique, ni ne se tient “bien droit” quand elle/il chante. Si tel était le cas, vous ne les verriez pas danser, marcher, jouer la comédie, ou jouer d’un instrument en chantant. Toutes les cultures du mondes ont toujours marié ces disciplines entre elles.
La phonation et par extension le chant est une action dynamique, l’ensemble de vous-même s’inscrit dans le mouvement. Et si ce n’est certaines tâches vocales qui pourraient à la rigueur le réclamer, rester figé et “rigide” dans une seule et même position n’est pas ce qu’il y a de mieux.
Que vous propose cette formation?
Les modules de cette formation vous proposent d’étudier, de chercher à prendre des informations sans juger. De prendre conscience de ce que vous préférez, et de vous donner un répertoire de possibilités le plus riche possible. Pour que vous puissiez si cela vous plaît, chanter et danser en même temps, chanter et être acteur, chanter en jouant de la guitare, du piano, etc.
Bien sûr! Mais qu’observe t-on lorsque on regarde des tutoriels sur le net? Ou qu’on demande à différents chanteuses, chanteurs et profs de chant? Chacun y va de sa propre définition sur ce qu’elle/il pense être ce qu’il fait et/ou enseigne. N’est ce pas un problème si tout le monde n’appelle pas un chat, un chat?
La question à se poser pourrait être: que cherchez-vous à faire, à produire, voire reproduire: un son plus fort, moins fort? Plus aigu? Plus brillant et pincé? Un son plus stable?
D’autre part, l’idée qu’il faudrait appuyer sur un bouton, apprendre à le faire et toujours le reproduire de la même manière selon une suite logique, ne peut tout simplement pas fonctionner dans le chant car celui-ci est dynamique et contextuel. On en revient ici sur la question des vocalises et des exercices vocaux: ce n’est pas un réel apprentissage.
Que vous propose cette formation?
Comme la respiration, on vous en parle dans toutes les formations....
Apprendre à articuler
D’accord, mais dans quel but?
La majorité des chanteuses et des chanteurs que vous appréciez se fichent bien de leur articulation. Ils n’y pensent tout simplement pas. Le fait d’articuler plus ou moins doit être en relation avec l’interprétation, les émotions et le message que vous souhaitez transmettre.
En aucun cas, articuler davantage ne devrait servir à compenser un manque de liberté dans la mécanique de la voix.
Que vous propose cette formation?
Vous apprendrez à connaitre et sentir les éléments qui jouent un rôle dans l’articulation. En quoi jouer avec eux modifie le résultat sonore. Et décider par vous-même ce qui vous convient, selon ce que vous souhaitez chanter.
Cliquez sur les thèmes pour en savoir plus:
Dans la grande majorité des formations au chant, l’apprentissage passe par l’instruction et la répétition d’exercices vocaux: des vocalises.
Vous ne trouverez pas cela dans cette formation. Pourquoi? Parce que des exercices et des vocalises ne constituent pas un réel apprentissage.
D’abord parce qu’ils ne traitent chacun que d’une seule et unique manière de faire dans un univers esthétique et artistique infiniment riche et complexe où il est toujours question de s’adapter à un contexte, qu’il soit stylistique ou acoustique.
Aussi, si ces vocalises ont pour objectif de résoudre ou dépasser une difficulté, ils relèvent de la réparation temporaire et non de la “résolution” à long terme. Le lendemain, vos difficultés seront de retour. Vous serez dès lors obligé de toujours répéter ces exercices pour obtenir le résultat désiré.
Vos profs de chant disent que c’est normal? Vous l’entendez partout ailleurs? Oui. Pourtant, tout comme vous n’avez pas besoin à chaque fois de réapprendre à tenir en équilibre sur votre vélo pour pouvoir en faire, ou apprendre à tenir un stylo pour pouvoir écrire, vous ne devriez pas dans le cadre d’un réel apprentissage devoir répéter indéfiniment des exercices pour accéder à des tâches vocales auxquelles vous aspirez.
Si notre culture et le monde de la pédagogie du chant – issue de l’esthétique lyrique – nous l’ont fait croire pendant des siècles, le bon sens et l’apport des neurosciences devraient y mettre fin. (Mais c’est compliqué…)
Dire qu’il faut se “muscler la voix” ou “s’échauffer” n’est qu’une manière de mettre la raison (et la science) sous le tapis.
Que vous propose cette formation?
Vous vous demandez: mais si on ne fait pas de vocalises, alors que fait-on dans les leçons de cette formation?
Y a t-il vraiment une « bonne » manière de respirer pour chanter?
Faisons preuve de bon sens: si le chant a toujours existé aux quatre coins du monde, peu de gens se soucient de leur respiration à savoir si elle est “bonne ou pas”. Les pionniers du blues ou du gospel issus d’un peuple Noir réduit à l’esclavage ne devaient pas avoir beaucoup de temps pour faire des exercices de respiration. Aucun chant traditionnel, proche ou éloigné de nous, n’incorpore dans son enseignement une correcte façon de respirer.
Qu’importe leur style, d’opéra ou de métal, vous verrez vos artistes chanteurs et chanteuses préférés tout autant hausser leur poitrine que gonfler leur ventre. S’il y a donc bien des types d’inspiration, le cerveau organise la prééminence d’un type sur l’autre, ou de manière simultanée, en fonction de la tâche vocale à effectuer. De sorte qu’on peut en conclure qu’aucun type n’est bon ou mauvais.
Tout cela est géré par notre système nerveux central qui sait beaucoup mieux ce dont nous avons besoin pour la tâche que nous nous apprêtons à faire. Il le fait très bien pour le reste des activités de notre existence, il serait curieux qu’il n’en soit pas de même pour le chant, qu’importe l’esthétique.
Et s’il utilise une manière de faire qui ne semble pas la « bonne », c’est qu’il a ses raisons. En effet, si un blocage a lieu quelque part, notre cerveau s’organise pour y faire face. Aller à l’encontre de cela, c’est l’assurance d’aller dans du forçage vocal.
Enfin, remarquez qu’il n’est question le plus souvent que du “comment on inspire”. Pourtant, est-ce vraiment cela qui compte? Qu’en est-il de ce qui est fait de cet air, du comment on expire?
Savons-nous vraiment ce que nous faisons?
Une chercheuse (et prof de chant), Sally Collyer (PhD), a présenté ses nombreux travaux en 2010 lors du Congress of Voice Teacher à Paris dans lesquels elle a notamment étudié les mouvements musculaires et les volumes d’air de chanteuses (en chant lyrique) sur une même tâche vocale. Résultats, chacune des chanteuses a sa propre stratégie respiratoire. Et surtout, aucune ne fait vraiment ce qu’elle pense faire!
De sorte que vous pouvez laisser quelqu’un vous expliquer comment vous devez respirer… Mais n’oubliez pas qu’il ne sait véritablement pas lui-même ce qu’il fait. Et que vous ferez peut-être autre chose que ce qu’il vous invite à faire.
Que vous propose cette formation?
Plutôt que de s’estimer au dessus de l’ingénierie de notre système nerveux qui est l’aboutissement de millions d’années d’évolution, soyons humble: utilisons nos sens, notamment proprioceptifs pour sentir comment nous, en tant qu’individus, nous nous organisons pour respirer, ce qu’il se passe lorsque nous explorons cette fonction sous tous ses angles, dans et en dehors de la phonation. C’est de cette recherche sur nous-même dont nous pourrons tirer bénéfice. Et c’est cela que vous serez invité à faire dans certaines leçons de cette formation, notamment dans le module Fondations.
Que veut dire cette expression?
Une expression fourre-tout
L’expression “placer sa voix” a autant de définitions que de personnes qui la définissent. Celle qui consiste à dire qu’un “bon placement vocal” est tout simplement une utilisation saine de la voix devrait logiquement et objectivement l’emporter.
Chez la plupart des enseignants du chant et dans les cursus de formation, il y a un parti pris esthétique dans “le placement de voix”. Pourquoi pas! Mais ce dernier n’est peut-être pas celui que vous cherchez pour votre chant…
Ressentir une vibration ou une résonance à un certain endroit, donner une certaine couleur et une texture au son, n’est qu’une question de goût. Et ne devrait en aucun cas vous être imposé.
Que vous propose cette formation?
La formation vocale sur ce site vous propose non pas d’apprendre ce qu’il faut faire, mais plutôt d’apprendre tout ce qu’il est possible de faire en tant que chanteur / chanteuse qu’importe votre style musical, ou en tant que personne qui utilise sa voix comme outil de travail ou de pratique artistique.
Explorer les possibilités de votre voix et trouver ce qui vous convient, plaît, ou pas.
Que veut dire cette expression?
Une fausse bonne idée
Beaucoup de formations au chant insistent sur cette notion de se tenir “bien droit” pour pouvoir “mieux” chanter… Pourtant, qu’importe le style, aucun des artistes chanteuses chanteurs que vous appréciez ne reste statique, ni ne se tient “bien droit” quand elle/il chante. Si tel était le cas, vous ne les verriez pas danser, marcher, jouer la comédie, ou jouer d’un instrument en chantant. Toutes les cultures du mondes ont toujours marié ces disciplines entre elles.
La phonation et par extension le chant est une action dynamique, l’ensemble de vous-même s’inscrit dans le mouvement. Et si ce n’est certaines tâches vocales qui pourraient à la rigueur le réclamer, rester figé et “rigide” dans une seule et même position n’est pas ce qu’il y a de mieux.
Que vous propose cette formation?
Les modules de cette formation vous proposent d’étudier, de chercher à prendre des informations sans juger. De prendre conscience de ce que vous préférez, et de vous donner un répertoire de possibilités le plus riche possible. Pour que vous puissiez si cela vous plaît, chanter et danser en même temps, chanter et être acteur, chanter en jouant de la guitare, du piano, etc.
Comme la respiration, on vous en parle dans toutes les formations....
Apprendre à articuler
D’accord, mais dans quel but?
La majorité des chanteuses et des chanteurs que vous appréciez se fichent bien de leur articulation. Ils n’y pensent tout simplement pas. Le fait d’articuler plus ou moins doit être en relation avec l’interprétation, les émotions et le message que vous souhaitez transmettre.
En aucun cas, articuler davantage ne devrait servir à compenser un manque de liberté dans la mécanique de la voix.
Que vous propose cette formation?
Vous apprendrez à connaitre et sentir les éléments qui jouent un rôle dans l’articulation. En quoi jouer avec eux modifie le résultat sonore. Et décider par vous-même ce qui vous convient, selon ce que vous souhaitez chanter.
Les expressions « chanter faux », « et ne pas avoir le sens du rythme » sont loin d’être rattachée à des conceptions communément admises. L’étiquetage et la stigmatisation d’une personne n’ayant pas de “sens du rythme” comme celle qui “chante faux” peuvent la conduire vers plus de difficultés qu’autre chose.
Concernant l’intonation musicale, la justesse, accordons-nous d’abord sur une définition: la note que vous produisez est différente de celle que vous visiez. Elle n’est pas forcément dissonante et peut être harmonieuse. Vous avez le droit de modifier la mélodie comme bon vous semble. Ce n’est pas “faux”, c’est simplement différent. Et c’est donc un autre sujet. Si malgré cela, elle vous paraît “fausse”, la question à se poser est: en êtes vous certain·e? Car si c’est une question de beau ou pas, agréable à entendre ou pas, ce n’est pas la même chose. La justesse a une valeur objective: il y a des artistes qui ont du succès et qui pourtant chantent globalement faux… mais c’est agréable à écouter. Il y a aussi des artistes qui chantent juste et pourtant vous trouvez ça laid.
Ceci étant clarifié, citons une étude réalisée en 2006 par l’orthophoniste Michel Parperman: sur 93 personnes interrogées, 54 pensent chanter faux. Il y a vraisemblablement, derrière cette autocritique, l’impuissance à en formuler d’autres plus poussées et objectives sur sa propre voix. Dans une autre étude menée en 2011 par Sean Hutchins au Laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son (BRAMS), Sean Hutchins a demandé à un groupe de musiciens et à un groupe de non-musiciens de reproduire vocalement une note qu’on leur faisait entendre. Par la suite, on leur a demandé de reproduire cette note à l’aide d’un appareil électronique. Les non-musiciens ont réussi la tâche vocale dans une proportion de 59 %. En revanche, la réussite grimpe à 97 % lorsqu’il s’agit de reproduire la note à l’aide du synthétiseur. Les musiciens ont eux aussi mieux performé (bel anglicisme québécois…) avec le synthétiseur, bien que leur habileté vocale ait été supérieure à celle des non-musiciens. «Cela nous montre que, pour presque tous les sujets, le son est correctement perçu», souligne Sean Hutchins. »
Que vous propose cette formation?
Si vous percevez bien les sons, il faut se tourner vers l’aspect mécanique. C’est ce que cette formation au chant en ligne se propose de faire.
Quoi qu’il en soit et bien qu’important, ne vous focalisez pas sur cet aspect au risque de passer à côté du reste et/ou de renforcer ce que vous pensez être un “problème”.
De la même façon que l’intonation, faisons la part entre la capacité à trouver et maintenir une pulsation continue (taper du pied, des mains, bouger son corps) sur un morceau de musique et celle de la reproduction de figures rythmiques attachées à des mélodies.
La première, comme l’explique dans une étude passionnante Jessica Phillips-Silver, neuropsychologue, est mal comprise: « Le rythme est traité par un réseau complexe dans le cerveau, il nous est impossible de pointer du doigt un centre chargé du rythme ou de la danse. C’est l’interaction de multiples réseaux qui permettent le traitement du rythme et sa traduction en mouvement, et dont nous ne comprenons pas encore les subtilités ». La capacité du cerveau à se synchroniser au rythme d’une musique et, par conséquent, à provoquer un mouvement synchrone du corps, est instinctive, précise l’étude. 3 à 4 % de la population serait née avec cette surdité rythmique à des degrés extrêmement divers.
Si vous lisez ces lignes, il y a peu de chance que vous soyez dans ce cas. Tout simplement parce qu’une personne qui a cette difficulté ne s’intéresse pas au chant, ni vraiment à la musique. De sorte que si vous arrivez à taper du pieds sur la musique et maintenir même avec des ratés « le rythme », (ou plus simplement que vous tapez du pied par dessus une horloge bruyante et ses secondes) vous n’avez pas de problème rythmique à proprement parlé mais plutôt une difficulté à comprendre l’architecture musicale de la pièce de musique que vous souhaitez reproduire.
Que vous propose cette formation?
Cette difficulté se résout bien et rapidement et est traité dans le second module Éléments.
Quoi qu’il en soit et bien qu’important, de la même manière que pour la justesse, ne vous focalisez pas trop sur cet aspect que vous ne feriez que renforcer.
Vous ne pouvez pas naviguer dans l’univers du chant et de la voix sans entendre des termes et expressions comme respiration abdominale, voix mixte, voix de poitrine, voix de tête, belting, twang, soutien vocal, posture, yodel… Et bien d’autres.
Si l’approche de cette formation vocale repose essentiellement sur un apprentissage expérientiel, le besoin de comprendre de manière théorique et scientifique est peut-être important pour vous.
Et bien sûr, si vous êtes professeur de chant, ces connaissances sont indispensables.
Sans chercher à être le plus exhaustif possible sur l’anatomie et la physiologie de la voix, un contenu théorique est mis à votre disposition.
Vous y trouverez:
– des connaissances sur des éléments, fonctionnements de la voix.
– des définitions de notions issues du domaine musical et acoustique (son, résonance, registre, timbre, ton, etc)
– des définitions (et reflexions sur) des termes couramment utilisés dans le monde du chant et de la voix
Bien sûr! Mais qu’observe t-on lorsque on regarde des tutoriels sur le net? Ou qu’on demande à différents chanteuses, chanteurs et profs de chant? Chacun y va de sa propre définition sur ce qu’elle/il pense être ce qu’il fait et/ou enseigne. N’est ce pas un problème si tout le monde n’appelle pas un chat, un chat?
La question à se poser pourrait être: que cherchez-vous à faire, à produire, voire reproduire: un son plus fort, moins fort? Plus aigu? Plus brillant et pincé? Un son plus stable?
D’autre part, l’idée qu’il faudrait appuyer sur un bouton, apprendre à le faire et toujours le reproduire de la même manière selon une suite logique, ne peut tout simplement pas fonctionner dans le chant car celui-ci est dynamique et contextuel. On en revient ici sur la question des vocalises et des exercices vocaux: ce n’est pas un réel apprentissage.
Que vous propose cette formation?
Attention: il ne s’agit pas de prétendre que l’échauffement ne sert à rien, mais que “s’échauffer la voix” c’est davantage se préparer mentalement plus que physiquement.
Dans la pratique du chant de nos jours, on confond échauffement, apprentissage et pratique: si un échauffement vocal sert à combler un manque, quelque chose qui n’a pas été (bien) appris, c’est problématique. La définition d’un apprentissage est que celui-ci cause un changement de comportement qui est persistant. A quoi sert un cours de chant pour apprendre si vous avez besoin sans cesse d’y revenir?
De plus, lors d’un apprentissage, « s’échauffer » la voix physiquement en modifiant l’état initial du corps et de la voix avant d’apprendre quelque chose est contre-productif: cela nuit à l’apprentissage qui nait de la différence entre l’état initial et l’état final.
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas ou qu’on ne doit rien faire, mais affirmer que la manière dont les échauffements sont le plus souvent réalisés de nos jours, et tels qu’on les trouve en masse sur Youtube, nuisent à l’apprentissage et ne correspondent pas à vos besoins.
Enfin, il existe un risque de dépendance: certaines personnes ne peuvent plus “simplement” chanter sans avoir réalisé leur video 10mn Vocal Warm-Up sur YouTube.
Que vous propose cette formation?
Le cursus de formation au chant sur ce site vous invite à reconnaitre ce qu’il vous “faut”, et quand. Apprendre à apprendre, et être autonome dans votre pratique.
Raconter une histoire, exprimer des émotions, passer un message… Interpréter une chanson n’est pas toujours une simple affaire, d’autant qu’il n’existe aucune règle et que chacun est libre de donner le sens qu’il veut au texte qu’il chante.
Malgré tout, il est possible de:
L’interprétation devient alors un grand espace, une grande cuisine, où il s’agit de choisir quels ingrédients nous souhaitons utiliser pour l’interprétation de notre morceau.
Tous ces aspects sont vus dans Fondations, mais surtout Éléments et Styles: les 3 modules de la formation sur la voix.
Si la voix est une grande cuisine dans laquelle il est possible de choisir quels ingrédients nous utilisons pour chanter, nous pourrions dire que les styles musicaux sont des recettes.
Celle de la comédie musicale du siècle dernier avec ses opérettes, est un dérivé du chant lyrique. Celle d’aujourd’hui se rapproche davantage de styles plus modernes, qui eux-mêmes puisent dans des recettes de styles blues et Rn’b….
Dans cette représentation simplifiée, il est possible de distinguer des styles principaux, d’en comprendre et d’en explorer les ingrédients, afin de s’en rapprocher.
C’est un voyage passionnant qui est vous est proposé dans le troisième module: Styles de ce cursus de formation au chant.
Dans Fondations, vous allez explorer les fondamentaux de l’émission vocale: des fonctions (votre respiration, votre résonance, la production sonore et l’équilibre des pressions), des éléments qui y participent (votre langue, votre mâchoire, votre voile du palais, votre larynx, vos plis vocaux), des espaces qui rentrent en jeu (votre bouche, votre pharynx, votre nez).
À la fin de ce premier module de formation, vous aurez ainsi une meilleure conscience, une meilleure perception de ce qu’est votre voix et comment elle fonctionne. Non pas de manière abstraite et théorique mais comme une réalité sensorielle et personnelle pour vous.
Les leçons de ce premier module vous donnent les clés pour apprendre réellement sur vous, votre voix, obtenir un geste vocal sain, dénué de tensions, vous enrichir de possibilités vocales qui existent et les intégrer à votre chant et/ou votre expression vocale.
Grâce aux acquis de Fondations, nous nous intéressons dans Éléments à des aspects musicaux: le sens du rythme, l’intonation (justesse), les harmoniques, l’interprétation et comment aborder le travail d’une (nouvelle) chanson.
Aussi, nous continuerons plus en profondeur un travail de votre voix en nous intéressant à des éléments comme l’os hyoïde ou le cou, des relations entre la langue et la mâchoire, des explorations étonnantes sur la respiration et d’autres qui ont, en apparence pas de lien avec le chant, comme… les yeux, les mains ou les pieds !
Voyons dans ce module les styles musicaux, leurs particularités, leurs différences.
– Qu’est ce qui fait la différence entre de la pop moderne et le chant lyrique?
– Qu’est ce qui fait la différence entre la comédie musicale d’hier et celle d’aujourd’hui?
– Comment se rapprocher d’un “son” d’Amy Winehouse, de Norah Jones, des divas de la soul ou des stars de la variété ou de la comédie musicale?
…Ou peut-être tout simplement comment trouver un “son” qui vous ressemble?
À l’intérieur de ce module et dans le travail des styles, nous aborderons et discuterons des termes couramment utilisés dans le monde du chant: voix de poitrine, voix de tête, voix mixte, belting, twang, etc.
L'approche du Chant en Mouvements n'intervient pas pour vous dire ce qui est beau ou ne l'est pas.
Qu’importe donc le style que vous voulez chanter et la manière dont vous voulez le faire, vous trouverez dans ce cursus de formation vocale des outils sensoriels pour vous permettre de chanter ce que vous voulez.
Il est rare qu’une personne puisse arriver dans une pratique artistique comme le chant à une qualité optimale de fonctionnement et d’organisation de soi où une leçon ne s’avère plus “nécessaire”.
Si dans une leçon, tout semble évident, partons du principe qu'il y a et il y aura toujours quelque chose à en apprendre.
De la même manière, si une leçon semble difficile, il est possible de l’adapter aux capacités du moment. Et ne pas se juger, ne pas s’en vouloir. Simplement essayer de progresser.
Des éléments objectifs et subjectifs entrent en jeu dans cette réponse.
Dans les critères objectifs, l'utilisation mécanique saine de l’appareil vocal et de soi est l’élément le plus important. Plus simplement dit: ne jamais forcer. Chercher le confort et l'aisance. Vous êtes en devez être seul·e juge de cela.
Vient ensuite une capacité à s’insérer dans une pratique collective de la musique, c’est à dire un certain respect des codes musicaux, mélodiques et rythmiques. Autrement dit, chanter "juste" et en rythme.
Concernant l'intonation musicale ou justesse: un son est une vibration périodique à une certaine vitesse, dite fréquence. Pour qu’un son que l’on souhaite reproduire vocalement soit dit « juste », il faut que ces deux sons soient à la même fréquence. On parle alors d’unisson. On dit qu’une personne chante faux lorsque l’unisson n’est pas établi.
Notez tout de même que vous êtes en droit de modifier la mélodie comme bon vous semble. Ce n’est pas “faux”, c’est simplement différent de l'original, une réinterprétation. Et c’est donc un autre sujet. Si malgré cela, elle vous parait “fausse”, la question à se poser est: en êtes vous certain·e? Car si c’est une question de beau ou pas, agréable à entendre ou pas, ce n’est pas la même chose. Il vous appartient de faire la part des choses et pour ça, la pratique et s’enregistrer suffisent.
Concernant le rythme, on dit qu’une personne ne chante pas en rythme lorsqu’elle est décalée par rapport au moment dans le temps où elle devrait être positionnée. De la même manière qu’avec la justesse, vous êtes en droit de modifier ce placement comme bon vous semble si vous savez que vous êtes en train de le faire.
Si ce n’est pas le cas: si vous arrivez à taper du pieds sur la musique et maintenir - même avec des ratés- « le rythme », (ou plus simplement, que vous tapez du pieds par dessus une horloge bruyante et ses secondes) vous n’avez pas de problème rythmique à proprement parlé, mais plutôt une difficulté à comprendre l’architecture musicale du morceau de musique que vous souhaitez reproduire. Pas d’inquiétude: dans mon quotidien, elle touche une personne sur quatre. Cette difficulté se résout bien et rapidement, et est traité dans le second module Éléments.
Bien qu'importants, ne vous focalisez pas trop sur ces aspects que vous ne feriez que renforcer.
Utilisation saine de la voix, intonation musicale et rythme, sont les seuls éléments objectifs que vous devez "bien" réaliser.
Le reste n’est qu’une histoire de goûts, de choix, d’interprétation. Ce thème est vu en détails dans le troisième module « Styles », mais vient naturellement à partir du moment où mécaniquement, votre voix et votre chant ont davantage de possibilités d’actions.
Les expressions « chanter faux », « et ne pas avoir le sens du rythme » sont loin d’être rattachée à des conceptions communément admises. L’étiquetage et la stigmatisation d’une personne n’ayant pas de “sens du rythme” comme celle qui “chante faux” peuvent la conduire vers plus de difficultés qu’autre chose.
Concernant l'intonation musicale, la justesse, accordons-nous d’abord sur une définition: la note que vous produisez est différente de celle que vous visiez. Elle n’est pas forcément dissonante et peut être harmonieuse. Vous avez le droit de modifier la mélodie comme bon vous semble. Ce n’est pas “faux”, c’est simplement différent. Et c’est donc un autre sujet. Si malgré cela, elle vous parait “fausse”, la question à se poser est: en êtes vous certain·e? Car si c’est une question de beau ou pas, agréable à entendre ou pas, ce n’est pas la même chose. La justesse a une valeur objective: il y a des artistes qui ont du succès et qui pourtant chantent globalement faux… mais c’est agréable à écouter. Il y a aussi des artistes qui chantent juste et pourtant vous trouvez ça laid.
Ceci étant clarifié, citons une étude réalisée en 2006 par l’orthophoniste Michel Parperman: sur 93 personnes interrogées, 54 pensent chanter faux. Il y a vraisemblablement, derrière cette autocritique, l’impuissance à en formuler d’autres plus poussées et objectives sur sa propre voix. Dans une autre étude menée en 2011 par Sean Hutchins au Laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son (BRAMS), Sean Hutchins a demandé à un groupe de musiciens et à un groupe de non-musiciens de reproduire vocalement une note qu’on leur faisait entendre. Par la suite, on leur a demandé de reproduire cette note à l’aide d’un appareil électronique. Les non-musiciens ont réussi la tâche vocale dans une proportion de 59 %. En revanche, la réussite grimpe à 97 % lorsqu’il s’agit de reproduire la note à l’aide du synthétiseur. Les musiciens ont eux aussi mieux performé (bel anglicisme québécois…) avec le synthétiseur, bien que leur habileté vocale ait été supérieure à celle des non-musiciens. «Cela nous montre que, pour presque tous les sujets, le son est correctement perçu», souligne Sean Hutchins. »
Que vous propose cette formation?
Si vous percevez bien les sons, il faut se tourner vers l’aspect mécanique. C’est ce que cette formation au chant en ligne se propose de faire.
Quoi qu’il en soit et bien qu’important, ne vous focalisez pas sur cet aspect au risque de passer à côté du reste et/ou de renforcer ce que vous pensez être un “problème”.
Bien sûr! Mais qu’observe t-on lorsque on regarde des tutoriels sur le net? Ou qu’on demande à différents chanteuses, chanteurs et profs de chant? Chacun y va de sa propre définition sur ce qu’elle/il pense être ce qu’il fait et/ou enseigne. N’est ce pas un problème si tout le monde n’appelle pas un chat, un chat?
La question à se poser pourrait être: que cherchez-vous à faire, à produire, voire reproduire: un son plus fort, moins fort? Plus aigu? Plus brillant et pincé? Un son plus stable?
D’autre part, l’idée qu’il faudrait appuyer sur un bouton, apprendre à le faire et toujours le reproduire de la même manière selon une suite logique, ne peut tout simplement pas fonctionner dans le chant car celui-ci est dynamique et contextuel. On en revient ici sur la question des vocalises et des exercices vocaux: ce n'est pas un réel apprentissage.
Vous êtes comédien·ne, voix-off, présentateur·trice radio/télé enseignant·e, avocat·e, coach, prise de parole en public...? Vous tirerez les mêmes bénéfices que les chanteurs·euses à suivre les deux premiers modules.
Seul le troisième module spécifique aux particularités des styles musicaux sera peut-être moins intéressant pour vous...
Un module spécifique vous sera dédié prochainement!
Vous avez accès à toutes les leçons pendant 6 mois à partir de votre date d'achat. Après, votre compte reste ouvert (si vous le souhaitez) ce qui vous permet de prendre un ou d'autres modules et compléter votre formation.
Vous pouvez regarder les vidéos sur ordinateur, tablette ou téléphone. Ce qui compte c'est la qualité du son. Si vous avez la possibilité d'utiliser une petite enceinte pour l'amplifier, c'est parfait.
Pour l'enregistrement facultatif des vidéos à m'envoyer, votre téléphone ou votre webcam suffiront largement.
Certaines leçons se font allongées. Vous pouvez être à même le sol, tout simplement. Une fine serviette de bain ou de plage, ou un tapis de yoga léger feront aussi bien l’affaire.
D'autres se font assises: un siège plat est à privilégier.
Vous n'avez besoin de rien d'autre!
Oui, si vous avez des questions, des difficultés… un canal de communication est toujours ouvert entre nous.
Pour cela, d'abord après chaque leçon il y a un questionnaire pour recueillir vos impressions et/ou vos questions.
De plus, sur votre page de profil créée sur ce site, un système nous permettra de garder le contact et vous pourrez poser toutes vos questions.
Pour bénéficier des financements publics ou mutualisés des OPCA comme l’Afdas ou du CPF, les organismes doivent posséder la certification Qualiopi qui a remplacé Datadock en 2021.
Cette certification est en cours d'obtention.
Les formations éligibles au CPF sont celles qui permettent d’obtenir une certification professionnelle reconnue, c'est-à-dire qui figurent dans le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) et en amont de cela... la certification Qualiopi. .
Oui, avec le logiciel Zoom, vous pouvez prendre un cours en ligne pour voir ensemble n'importe quel aspect qui vous intéresse.
Ou si vous pouvez, en présentiel. Rdv ici.
Fondations vous permettra de comprendre et d'intégrer des concepts fondamentaux de l'approche.
Styles fait souvent référence à des leçons de Fondations et Éléments. Si vous ne les avez pas suivies, vous risquez d'être désorienté.e.
Les leçons sont toutes connectées les unes aux autres. Elles reviennent sur des aspects vus dans les précédentes. Elles ne peuvent de ce fait pas être achetées séparément.
Il en sort avec de bonnes bases harmoniques jazz et classiques et intègre plusieurs formations rock, métal et jazz, dont notamment celle de Lifescape, un quartet dans lequel il exprime toutes ses influences musicales.
Lauréat et récompensé lors de concours et tremplins, Lifescape sort son premier album chez Outnote Records sous la direction de Jean-Jacques Pussiau, créateur des célèbres labels OWL Records et Nightbird Music.
En parallèle, il s’oriente vers la pédagogie et le conseil d’artistes, grâce à une bonne expérience scénique et de studio qui lui permettent de comprendre les problématiques des chanteuses et chanteurs dans les musiques actuelles.
Olivier a étudié les principaux courants pédagogiques (CVT, SLS, TCM …), s’est formé auprès de Gylliane Kayes (Vocal Process), puis à l’approche Estill Voice Training (CFP/CMT-C) auprès d’Helga Westmark et Robert Sussuma.
Convaincu de la nécessité d’avoir une approche holistique, Olivier se forme à la méthode Feldenkrais, dont il est praticien certifié par Self-Wise Paris, avec Paul Newton en directeur pédagogique (Sabine Pfeffer, Julie Peck, Anne Candardjis).
Passionné par cette approche, il continue des post-formations pour praticiens Feldenkrais notamment auprès de Russell Delman, David Zemach-Bersin, François Combeau.
Olivier est membre de l’AFPC, l’Association Française des Professeurs de Chant.
Pour apprendre et se perfectionner au chant de manière innovante et efficace
Siret: 521 840 850 00023