Une approche pédagogique globale, innovante et efficace pour apprendre à chanter, perfectionner votre technique vocale et développer votre sens artistique
Dans la grande majorité des formations au chant, l’apprentissage passe par l’instruction et la répétition d’exercices vocaux: des vocalises.
Vous ne trouverez pas cela dans cette formation. Pourquoi? Parce que des exercices et des vocalises ne constituent pas un réel apprentissage.
D’abord parce qu’ils ne traitent chacun que d’une seule et unique manière de faire dans un univers esthétique et artistique infiniment riche et complexe où il est toujours question de s’adapter à un contexte, qu’il soit stylistique ou acoustique.
Aussi, si ces vocalises ont pour objectif de résoudre ou dépasser une difficulté, ils relèvent de la réparation temporaire et non de la “résolution” à long terme. Le lendemain, vos difficultés seront de retour. Vous serez dès lors obligé de toujours répéter ces exercices pour obtenir le résultat désiré.
Vos profs de chant disent que c’est normal? Vous l’entendez partout ailleurs? Oui. Pourtant, tout comme vous n’avez pas besoin à chaque fois de réapprendre à tenir en équilibre sur votre vélo pour pouvoir en faire, ou apprendre à tenir un stylo pour pouvoir écrire, vous ne devriez pas dans le cadre d’un réel apprentissage devoir répéter indéfiniment des exercices pour accéder à des tâches vocales auxquelles vous aspirez.
Si notre culture et le monde de la pédagogie du chant – issue de l’esthétique lyrique – nous l’ont fait croire pendant des siècles, le bon sens et l’apport des neurosciences devraient y mettre fin. (Mais c’est compliqué…)
Dire qu’il faut se “muscler la voix” ou “s’échauffer” n’est qu’une manière de mettre la raison (et la science) sous le tapis.
Que vous propose cette formation?
Vous vous demandez: mais si on ne fait pas de vocalises, alors que fait-on dans les leçons de cette formation?
Cliquez sur le lien ci-dessous pour le savoir.
Les expressions « chanter faux », « et ne pas avoir le sens du rythme » sont loin d’être rattachée à des conceptions communément admises. L’étiquetage et la stigmatisation d’une personne n’ayant pas de “sens du rythme” comme celle qui “chante faux” peuvent la conduire vers plus de difficultés qu’autre chose.
Concernant l’intonation musicale, la justesse, accordons-nous d’abord sur une définition: la note que vous produisez est différente de celle que vous visiez. Elle n’est pas forcément dissonante et peut être harmonieuse. Vous avez le droit de modifier la mélodie comme bon vous semble. Ce n’est pas “faux”, c’est simplement différent. Et c’est donc un autre sujet. Si malgré cela, elle vous paraît “fausse”, la question à se poser est: en êtes vous certain·e? Car si c’est une question de beau ou pas, agréable à entendre ou pas, ce n’est pas la même chose. La justesse a une valeur objective: il y a des artistes qui ont du succès et qui pourtant chantent globalement faux… mais c’est agréable à écouter. Il y a aussi des artistes qui chantent juste et pourtant vous trouvez ça laid.
Ceci étant clarifié, citons une étude réalisée en 2006 par l’orthophoniste Michel Parperman: sur 93 personnes interrogées, 54 pensent chanter faux. Il y a vraisemblablement, derrière cette autocritique, l’impuissance à en formuler d’autres plus poussées et objectives sur sa propre voix. Dans une autre étude menée en 2011 par Sean Hutchins au Laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son (BRAMS), Sean Hutchins a demandé à un groupe de musiciens et à un groupe de non-musiciens de reproduire vocalement une note qu’on leur faisait entendre. Par la suite, on leur a demandé de reproduire cette note à l’aide d’un appareil électronique. Les non-musiciens ont réussi la tâche vocale dans une proportion de 59 %. En revanche, la réussite grimpe à 97 % lorsqu’il s’agit de reproduire la note à l’aide du synthétiseur. Les musiciens ont eux aussi mieux performé (bel anglicisme québécois…) avec le synthétiseur, bien que leur habileté vocale ait été supérieure à celle des non-musiciens. «Cela nous montre que, pour presque tous les sujets, le son est correctement perçu», souligne Sean Hutchins. »
Que vous propose cette formation?
Si vous percevez bien les sons, il faut se tourner vers l’aspect mécanique. C’est ce que cette formation au chant en ligne se propose de faire.
Quoi qu’il en soit et bien qu’important, ne vous focalisez pas sur cet aspect au risque de passer à côté du reste et/ou de renforcer ce que vous pensez être un “problème”.
Attention: il ne s’agit pas de prétendre que l’échauffement ne sert à rien, mais que “s’échauffer la voix” c’est davantage se préparer mentalement plus que physiquement.
Dans la pratique du chant de nos jours, on confond échauffement, apprentissage et pratique: si un échauffement vocal sert à combler un manque, quelque chose qui n’a pas été (bien) appris, c’est problématique. La définition d’un apprentissage est que celui-ci cause un changement de comportement qui est persistant. A quoi sert un cours de chant pour apprendre si vous avez besoin sans cesse d’y revenir?
De plus, lors d’un apprentissage, « s’échauffer » la voix physiquement en modifiant l’état initial du corps et de la voix avant d’apprendre quelque chose est contre-productif: cela nuit à l’apprentissage qui nait de la différence entre l’état initial et l’état final.
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas ou qu’on ne doit rien faire, mais affirmer que la manière dont les échauffements sont le plus souvent réalisés de nos jours, et tels qu’on les trouve en masse sur Youtube, nuisent à l’apprentissage et ne correspondent pas à vos besoins.
Enfin, il existe un risque de dépendance: certaines personnes ne peuvent plus “simplement” chanter sans avoir réalisé leur video 10mn Vocal Warm-Up sur YouTube.
Que vous propose cette formation?
Le cursus de formation au chant sur ce site vous invite à reconnaitre ce qu’il vous “faut”, et quand. Apprendre à apprendre, et être autonome dans votre pratique.
Que veut dire cette expression?
Une expression fourre-tout
L’expression “placer sa voix” a autant de définitions que de personnes qui la définissent. Celle qui consiste à dire qu’un “bon placement vocal” est tout simplement une utilisation saine de la voix devrait logiquement et objectivement l’emporter.
Chez la plupart des enseignants du chant et dans les cursus de formation, il y a un parti pris esthétique dans “le placement de voix”. Pourquoi pas! Mais ce dernier n’est peut-être pas celui que vous cherchez pour votre chant…
Ressentir une vibration ou une résonance à un certain endroit, donner une certaine couleur et une texture au son, n’est qu’une question de goût. Et ne devrait en aucun cas vous être imposé.
Que vous propose cette formation?
La formation vocale sur ce site vous propose non pas d’apprendre ce qu’il faut faire, mais plutôt d’apprendre tout ce qu’il est possible de faire en tant que chanteur / chanteuse qu’importe votre style musical, ou en tant que personne qui utilise sa voix comme outil de travail ou de pratique artistique.
Explorer les possibilités de votre voix et trouver ce qui vous convient, plaît, ou pas.
Raconter une histoire, exprimer des émotions, passer un message… Interpréter une chanson n’est pas toujours une simple affaire, d’autant qu’il n’existe aucune règle et que chacun est libre de donner le sens qu’il veut au texte qu’il chante.
Malgré tout, il est possible de:
L’interprétation devient alors un grand espace, une grande cuisine, où il s’agit de choisir quels ingrédients nous souhaitons utiliser pour l’interprétation de notre morceau.
Tous ces aspects sont vus dans Fondations, mais surtout Éléments et Styles: les 3 modules de la formation sur la voix.
Vous ne pouvez pas naviguer dans l’univers du chant et de la voix sans entendre des termes et expressions comme respiration abdominale, voix mixte, voix de poitrine, voix de tête, belting, twang, soutien vocal, posture, yodel… Et bien d’autres.
Si l’approche de cette formation vocale repose essentiellement sur un apprentissage expérientiel, le besoin de comprendre de manière théorique et scientifique est peut-être important pour vous.
Et bien sûr, si vous êtes professeur de chant, ces connaissances sont indispensables.
Sans chercher à être le plus exhaustif possible sur l’anatomie et la physiologie de la voix, un contenu théorique est mis à votre disposition.
Vous y trouverez:
– des connaissances sur des éléments, fonctionnements de la voix.
– des définitions de notions issues du domaine musical et acoustique (son, résonance, registre, timbre, ton, etc)
– des définitions (et reflexions sur) des termes couramment utilisés dans le monde du chant et de la voix
Y a t-il vraiment une « bonne » manière de respirer pour chanter?
Faisons preuve de bon sens: si le chant a toujours existé aux quatre coins du monde, peu de gens se soucient de leur respiration à savoir si elle est “bonne ou pas”. Les pionniers du blues ou du gospel issus d’un peuple Noir réduit à l’esclavage ne devaient pas avoir beaucoup de temps pour faire des exercices de respiration. Aucun chant traditionnel, proche ou éloigné de nous, n’incorpore dans son enseignement une correcte façon de respirer.
Qu’importe leur style, d’opéra ou de métal, vous verrez vos artistes chanteurs et chanteuses préférés tout autant hausser leur poitrine que gonfler leur ventre. S’il y a donc bien types d’inspiration, le cerveau organise la prééminence d’un type sur l’autre, ou de manière simultanée, en fonction de la tâche vocale à effectuer. De sorte qu’on peut en conclure qu’aucun type n’est bon ou mauvais.
Tout cela est géré par notre système nerveux central qui sait beaucoup mieux ce dont nous avons besoin pour la tâche que nous nous apprêtons à faire. Il le fait très bien pour le reste des activités de notre existence, il serait curieux qu’il n’en soit pas de même pour le chant, qu’importe l’esthétique.
Et s’il utilise une manière de faire qui ne semble pas la « bonne », c’est qu’il a ses raisons. En effet, si un blocage a lieu quelque part, notre cerveau s’organise pour y faire face. Aller à l’encontre de cela, c’est l’assurance d’aller dans du forçage vocal.
Enfin, remarquez qu’il n’est question le plus souvent que du “comment on inspire”. Pourtant, est-ce vraiment cela qui compte? Qu’en est-il de ce qui est fait de cet air, du comment on expire?
Savons-nous vraiment ce que nous faisons?
Une chercheuse (et prof de chant), Sally Collyer (PhD), a présenté ses nombreux travaux en 2010 lors du Congress of Voice Teacher à Paris dans lesquels elle a notamment étudié les mouvements musculaires et les volumes d’air de chanteuses (en chant lyrique) sur une même tâche vocale. Résultats, chacune des chanteuses a sa propre stratégie respiratoire. Et surtout, aucune ne fait vraiment ce qu’elle pense faire!
De sorte que vous pouvez laisser quelqu’un vous expliquer comment vous devez respirer… Mais n’oubliez pas qu’il ne sait véritablement pas lui-même ce qu’il fait. Et que vous ferez peut-être autre chose que ce qu’il vous invite à faire.
Que vous propose cette formation?
Plutôt que de s’estimer au dessus de l’ingénierie de notre système nerveux qui est l’aboutissement de millions d’années d’évolution, soyons humble: utilisons nos sens, notamment proprioceptifs pour sentir comment nous, en tant qu’individus, nous nous organisons pour respirer, ce qu’il se passe lorsque nous explorons cette fonction sous tous ses angles, dans et en dehors de la phonation. C’est de cette recherche sur nous-même dont nous pourrons tirer bénéfice. Et c’est cela que vous serez invité à faire dans certaines leçons de cette formation, notamment dans le module Fondations.
Si la voix est une grande cuisine dans laquelle il est possible de choisir quels ingrédients nous utilisons pour chanter, nous pourrions dire que les styles musicaux sont des recettes.
Celle de la comédie musicale du siècle dernier avec ses opérettes, est un dérivé du chant lyrique. Celle d’aujourd’hui se rapproche davantage de styles plus modernes, qui eux-mêmes puisent dans des recettes de styles blues et Rn’b….
Dans cette représentation simplifiée, il est possible de distinguer des styles principaux, d’en comprendre et d’en explorer les ingrédients, afin de s’en rapprocher.
C’est un voyage passionnant qui est vous est proposé dans le troisième module: Styles de ce cursus de formation au chant.
De la même façon que l’intonation, faisons la part entre la capacité à trouver et maintenir une pulsation continue (taper du pied, des mains, bouger son corps) sur un morceau de musique et celle de la reproduction de figures rythmiques attachées à des mélodies.
La première, comme l’explique dans une étude passionnante Jessica Phillips-Silver, neuropsychologue, est mal comprise: « Le rythme est traité par un réseau complexe dans le cerveau, il nous est impossible de pointer du doigt un centre chargé du rythme ou de la danse. C’est l’interaction de multiples réseaux qui permettent le traitement du rythme et sa traduction en mouvement, et dont nous ne comprenons pas encore les subtilités ». La capacité du cerveau à se synchroniser au rythme d’une musique et, par conséquent, à provoquer un mouvement synchrone du corps, est instinctive, précise l’étude. 3 à 4 % de la population serait née avec cette surdité rythmique à des degrés extrêmement divers.
Si vous lisez ces lignes, il y a peu de chance que vous soyez dans ce cas. Tout simplement parce qu’une personne qui a cette difficulté ne s’intéresse pas au chant, ni vraiment à la musique. De sorte que si vous arrivez à taper du pieds sur la musique et maintenir même avec des ratés « le rythme », (ou plus simplement que vous tapez du pied par dessus une horloge bruyante et ses secondes) vous n’avez pas de problème rythmique à proprement parlé mais plutôt une difficulté à comprendre l’architecture musicale de la pièce de musique que vous souhaitez reproduire.
Que vous propose cette formation?
Cette difficulté se résout bien et rapidement et est traité dans le second module Éléments.
Quoi qu’il en soit et bien qu’important, de la même manière que pour la justesse, ne vous focalisez pas trop sur cet aspect que vous ne feriez que renforcer.
Que veut dire cette expression?
Une fausse bonne idée
Beaucoup de formations au chant insistent sur cette notion de se tenir “bien droit” pour pouvoir “mieux” chanter… Pourtant, qu’importe le style, aucun des artistes chanteuses chanteurs que vous appréciez ne reste statique, ni ne se tient “bien droit” quand elle/il chante. Si tel était le cas, vous ne les verriez pas danser, marcher, jouer la comédie, ou jouer d’un instrument en chantant. Toutes les cultures du mondes ont toujours marié ces disciplines entre elles.
La phonation et par extension le chant est une action dynamique, l’ensemble de vous-même s’inscrit dans le mouvement. Et si ce n’est certaines tâches vocales qui pourraient à la rigueur le réclamer, rester figé et “rigide” dans une seule et même position n’est pas ce qu’il y a de mieux.
Que vous propose cette formation?
Les modules de cette formation vous proposent d’étudier, de chercher à prendre des informations sans juger. De prendre conscience de ce que vous préférez, et de vous donner un répertoire de possibilités le plus riche possible. Pour que vous puissiez si cela vous plaît, chanter et danser en même temps, chanter et être acteur, chanter en jouant de la guitare, du piano, etc.
Bien sûr! Mais qu’observe t-on lorsque on regarde des tutoriels sur le net? Ou qu’on demande à différents chanteuses, chanteurs et profs de chant? Chacun y va de sa propre définition sur ce qu’elle/il pense être ce qu’il fait et/ou enseigne. N’est ce pas un problème si tout le monde n’appelle pas un chat, un chat?
La question à se poser pourrait être: que cherchez-vous à faire, à produire, voire reproduire: un son plus fort, moins fort? Plus aigu? Plus brillant et pincé? Un son plus stable?
D’autre part, l’idée qu’il faudrait appuyer sur un bouton, apprendre à le faire et toujours le reproduire de la même manière selon une suite logique, ne peut tout simplement pas fonctionner dans le chant car celui-ci est dynamique et contextuel. On en revient ici sur la question des vocalises et des exercices vocaux: ce n’est pas un réel apprentissage.
Que vous propose cette formation?
Je vous l’explique dans le lien ci-dessous
Comme la respiration, on vous en parle dans toutes les formations....
Apprendre à articuler
D’accord, mais dans quel but?
La majorité des chanteuses et des chanteurs que vous appréciez se fichent bien de leur articulation. Ils n’y pensent tout simplement pas. Le fait d’articuler plus ou moins doit être en relation avec l’interprétation, les émotions et le message que vous souhaitez transmettre.
En aucun cas, articuler davantage ne devrait servir à compenser un manque de liberté dans la mécanique de la voix.
Que vous propose cette formation?
Vous apprendrez à connaitre et sentir les éléments qui jouent un rôle dans l’articulation. En quoi jouer avec eux modifie le résultat sonore. Et décider par vous-même ce qui vous convient, selon ce que vous souhaitez chanter.
Cliquez sur les thèmes pour en savoir plus:
Dans la grande majorité des formations au chant, l’apprentissage passe par l’instruction et la répétition d’exercices vocaux: des vocalises.
Vous ne trouverez pas cela dans cette formation. Pourquoi? Parce que des exercices et des vocalises ne constituent pas un réel apprentissage.
D’abord parce qu’ils ne traitent chacun que d’une seule et unique manière de faire dans un univers esthétique et artistique infiniment riche et complexe où il est toujours question de s’adapter à un contexte, qu’il soit stylistique ou acoustique.
Aussi, si ces vocalises ont pour objectif de résoudre ou dépasser une difficulté, ils relèvent de la réparation temporaire et non de la “résolution” à long terme. Le lendemain, vos difficultés seront de retour. Vous serez dès lors obligé de toujours répéter ces exercices pour obtenir le résultat désiré.
Vos profs de chant disent que c’est normal? Vous l’entendez partout ailleurs? Oui. Pourtant, tout comme vous n’avez pas besoin à chaque fois de réapprendre à tenir en équilibre sur votre vélo pour pouvoir en faire, ou apprendre à tenir un stylo pour pouvoir écrire, vous ne devriez pas dans le cadre d’un réel apprentissage devoir répéter indéfiniment des exercices pour accéder à des tâches vocales auxquelles vous aspirez.
Si notre culture et le monde de la pédagogie du chant – issue de l’esthétique lyrique – nous l’ont fait croire pendant des siècles, le bon sens et l’apport des neurosciences devraient y mettre fin. (Mais c’est compliqué…)
Dire qu’il faut se “muscler la voix” ou “s’échauffer” n’est qu’une manière de mettre la raison (et la science) sous le tapis.
Que vous propose cette formation?
Vous vous demandez: mais si on ne fait pas de vocalises, alors que fait-on dans les leçons de cette formation?
Cliquez sur le lien ci-dessous pour le savoir.
Y a t-il vraiment une « bonne » manière de respirer pour chanter?
Faisons preuve de bon sens: si le chant a toujours existé aux quatre coins du monde, peu de gens se soucient de leur respiration à savoir si elle est “bonne ou pas”. Les pionniers du blues ou du gospel issus d’un peuple Noir réduit à l’esclavage ne devaient pas avoir beaucoup de temps pour faire des exercices de respiration. Aucun chant traditionnel, proche ou éloigné de nous, n’incorpore dans son enseignement une correcte façon de respirer.
Qu’importe leur style, d’opéra ou de métal, vous verrez vos artistes chanteurs et chanteuses préférés tout autant hausser leur poitrine que gonfler leur ventre. S’il y a donc bien types d’inspiration, le cerveau organise la prééminence d’un type sur l’autre, ou de manière simultanée, en fonction de la tâche vocale à effectuer. De sorte qu’on peut en conclure qu’aucun type n’est bon ou mauvais.
Tout cela est géré par notre système nerveux central qui sait beaucoup mieux ce dont nous avons besoin pour la tâche que nous nous apprêtons à faire. Il le fait très bien pour le reste des activités de notre existence, il serait curieux qu’il n’en soit pas de même pour le chant, qu’importe l’esthétique.
Et s’il utilise une manière de faire qui ne semble pas la « bonne », c’est qu’il a ses raisons. En effet, si un blocage a lieu quelque part, notre cerveau s’organise pour y faire face. Aller à l’encontre de cela, c’est l’assurance d’aller dans du forçage vocal.
Enfin, remarquez qu’il n’est question le plus souvent que du “comment on inspire”. Pourtant, est-ce vraiment cela qui compte? Qu’en est-il de ce qui est fait de cet air, du comment on expire?
Savons-nous vraiment ce que nous faisons?
Une chercheuse (et prof de chant), Sally Collyer (PhD), a présenté ses nombreux travaux en 2010 lors du Congress of Voice Teacher à Paris dans lesquels elle a notamment étudié les mouvements musculaires et les volumes d’air de chanteuses (en chant lyrique) sur une même tâche vocale. Résultats, chacune des chanteuses a sa propre stratégie respiratoire. Et surtout, aucune ne fait vraiment ce qu’elle pense faire!
De sorte que vous pouvez laisser quelqu’un vous expliquer comment vous devez respirer… Mais n’oubliez pas qu’il ne sait véritablement pas lui-même ce qu’il fait. Et que vous ferez peut-être autre chose que ce qu’il vous invite à faire.
Que vous propose cette formation?
Plutôt que de s’estimer au dessus de l’ingénierie de notre système nerveux qui est l’aboutissement de millions d’années d’évolution, soyons humble: utilisons nos sens, notamment proprioceptifs pour sentir comment nous, en tant qu’individus, nous nous organisons pour respirer, ce qu’il se passe lorsque nous explorons cette fonction sous tous ses angles, dans et en dehors de la phonation. C’est de cette recherche sur nous-même dont nous pourrons tirer bénéfice. Et c’est cela que vous serez invité à faire dans certaines leçons de cette formation, notamment dans le module Fondations.
Que veut dire cette expression?
Une expression fourre-tout
L’expression “placer sa voix” a autant de définitions que de personnes qui la définissent. Celle qui consiste à dire qu’un “bon placement vocal” est tout simplement une utilisation saine de la voix devrait logiquement et objectivement l’emporter.
Chez la plupart des enseignants du chant et dans les cursus de formation, il y a un parti pris esthétique dans “le placement de voix”. Pourquoi pas! Mais ce dernier n’est peut-être pas celui que vous cherchez pour votre chant…
Ressentir une vibration ou une résonance à un certain endroit, donner une certaine couleur et une texture au son, n’est qu’une question de goût. Et ne devrait en aucun cas vous être imposé.
Que vous propose cette formation?
La formation vocale sur ce site vous propose non pas d’apprendre ce qu’il faut faire, mais plutôt d’apprendre tout ce qu’il est possible de faire en tant que chanteur / chanteuse qu’importe votre style musical, ou en tant que personne qui utilise sa voix comme outil de travail ou de pratique artistique.
Explorer les possibilités de votre voix et trouver ce qui vous convient, plaît, ou pas.
Que veut dire cette expression?
Une fausse bonne idée
Beaucoup de formations au chant insistent sur cette notion de se tenir “bien droit” pour pouvoir “mieux” chanter… Pourtant, qu’importe le style, aucun des artistes chanteuses chanteurs que vous appréciez ne reste statique, ni ne se tient “bien droit” quand elle/il chante. Si tel était le cas, vous ne les verriez pas danser, marcher, jouer la comédie, ou jouer d’un instrument en chantant. Toutes les cultures du mondes ont toujours marié ces disciplines entre elles.
La phonation et par extension le chant est une action dynamique, l’ensemble de vous-même s’inscrit dans le mouvement. Et si ce n’est certaines tâches vocales qui pourraient à la rigueur le réclamer, rester figé et “rigide” dans une seule et même position n’est pas ce qu’il y a de mieux.
Que vous propose cette formation?
Les modules de cette formation vous proposent d’étudier, de chercher à prendre des informations sans juger. De prendre conscience de ce que vous préférez, et de vous donner un répertoire de possibilités le plus riche possible. Pour que vous puissiez si cela vous plaît, chanter et danser en même temps, chanter et être acteur, chanter en jouant de la guitare, du piano, etc.
Comme la respiration, on vous en parle dans toutes les formations....
Apprendre à articuler
D’accord, mais dans quel but?
La majorité des chanteuses et des chanteurs que vous appréciez se fichent bien de leur articulation. Ils n’y pensent tout simplement pas. Le fait d’articuler plus ou moins doit être en relation avec l’interprétation, les émotions et le message que vous souhaitez transmettre.
En aucun cas, articuler davantage ne devrait servir à compenser un manque de liberté dans la mécanique de la voix.
Que vous propose cette formation?
Vous apprendrez à connaitre et sentir les éléments qui jouent un rôle dans l’articulation. En quoi jouer avec eux modifie le résultat sonore. Et décider par vous-même ce qui vous convient, selon ce que vous souhaitez chanter.
Les expressions « chanter faux », « et ne pas avoir le sens du rythme » sont loin d’être rattachée à des conceptions communément admises. L’étiquetage et la stigmatisation d’une personne n’ayant pas de “sens du rythme” comme celle qui “chante faux” peuvent la conduire vers plus de difficultés qu’autre chose.
Concernant l’intonation musicale, la justesse, accordons-nous d’abord sur une définition: la note que vous produisez est différente de celle que vous visiez. Elle n’est pas forcément dissonante et peut être harmonieuse. Vous avez le droit de modifier la mélodie comme bon vous semble. Ce n’est pas “faux”, c’est simplement différent. Et c’est donc un autre sujet. Si malgré cela, elle vous paraît “fausse”, la question à se poser est: en êtes vous certain·e? Car si c’est une question de beau ou pas, agréable à entendre ou pas, ce n’est pas la même chose. La justesse a une valeur objective: il y a des artistes qui ont du succès et qui pourtant chantent globalement faux… mais c’est agréable à écouter. Il y a aussi des artistes qui chantent juste et pourtant vous trouvez ça laid.
Ceci étant clarifié, citons une étude réalisée en 2006 par l’orthophoniste Michel Parperman: sur 93 personnes interrogées, 54 pensent chanter faux. Il y a vraisemblablement, derrière cette autocritique, l’impuissance à en formuler d’autres plus poussées et objectives sur sa propre voix. Dans une autre étude menée en 2011 par Sean Hutchins au Laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son (BRAMS), Sean Hutchins a demandé à un groupe de musiciens et à un groupe de non-musiciens de reproduire vocalement une note qu’on leur faisait entendre. Par la suite, on leur a demandé de reproduire cette note à l’aide d’un appareil électronique. Les non-musiciens ont réussi la tâche vocale dans une proportion de 59 %. En revanche, la réussite grimpe à 97 % lorsqu’il s’agit de reproduire la note à l’aide du synthétiseur. Les musiciens ont eux aussi mieux performé (bel anglicisme québécois…) avec le synthétiseur, bien que leur habileté vocale ait été supérieure à celle des non-musiciens. «Cela nous montre que, pour presque tous les sujets, le son est correctement perçu», souligne Sean Hutchins. »
Que vous propose cette formation?
Si vous percevez bien les sons, il faut se tourner vers l’aspect mécanique. C’est ce que cette formation au chant en ligne se propose de faire.
Quoi qu’il en soit et bien qu’important, ne vous focalisez pas sur cet aspect au risque de passer à côté du reste et/ou de renforcer ce que vous pensez être un “problème”.
De la même façon que l’intonation, faisons la part entre la capacité à trouver et maintenir une pulsation continue (taper du pied, des mains, bouger son corps) sur un morceau de musique et celle de la reproduction de figures rythmiques attachées à des mélodies.
La première, comme l’explique dans une étude passionnante Jessica Phillips-Silver, neuropsychologue, est mal comprise: « Le rythme est traité par un réseau complexe dans le cerveau, il nous est impossible de pointer du doigt un centre chargé du rythme ou de la danse. C’est l’interaction de multiples réseaux qui permettent le traitement du rythme et sa traduction en mouvement, et dont nous ne comprenons pas encore les subtilités ». La capacité du cerveau à se synchroniser au rythme d’une musique et, par conséquent, à provoquer un mouvement synchrone du corps, est instinctive, précise l’étude. 3 à 4 % de la population serait née avec cette surdité rythmique à des degrés extrêmement divers.
Si vous lisez ces lignes, il y a peu de chance que vous soyez dans ce cas. Tout simplement parce qu’une personne qui a cette difficulté ne s’intéresse pas au chant, ni vraiment à la musique. De sorte que si vous arrivez à taper du pieds sur la musique et maintenir même avec des ratés « le rythme », (ou plus simplement que vous tapez du pied par dessus une horloge bruyante et ses secondes) vous n’avez pas de problème rythmique à proprement parlé mais plutôt une difficulté à comprendre l’architecture musicale de la pièce de musique que vous souhaitez reproduire.
Que vous propose cette formation?
Cette difficulté se résout bien et rapidement et est traité dans le second module Éléments.
Quoi qu’il en soit et bien qu’important, de la même manière que pour la justesse, ne vous focalisez pas trop sur cet aspect que vous ne feriez que renforcer.
Vous ne pouvez pas naviguer dans l’univers du chant et de la voix sans entendre des termes et expressions comme respiration abdominale, voix mixte, voix de poitrine, voix de tête, belting, twang, soutien vocal, posture, yodel… Et bien d’autres.
Si l’approche de cette formation vocale repose essentiellement sur un apprentissage expérientiel, le besoin de comprendre de manière théorique et scientifique est peut-être important pour vous.
Et bien sûr, si vous êtes professeur de chant, ces connaissances sont indispensables.
Sans chercher à être le plus exhaustif possible sur l’anatomie et la physiologie de la voix, un contenu théorique est mis à votre disposition.
Vous y trouverez:
– des connaissances sur des éléments, fonctionnements de la voix.
– des définitions de notions issues du domaine musical et acoustique (son, résonance, registre, timbre, ton, etc)
– des définitions (et reflexions sur) des termes couramment utilisés dans le monde du chant et de la voix
Bien sûr! Mais qu’observe t-on lorsque on regarde des tutoriels sur le net? Ou qu’on demande à différents chanteuses, chanteurs et profs de chant? Chacun y va de sa propre définition sur ce qu’elle/il pense être ce qu’il fait et/ou enseigne. N’est ce pas un problème si tout le monde n’appelle pas un chat, un chat?
La question à se poser pourrait être: que cherchez-vous à faire, à produire, voire reproduire: un son plus fort, moins fort? Plus aigu? Plus brillant et pincé? Un son plus stable?
D’autre part, l’idée qu’il faudrait appuyer sur un bouton, apprendre à le faire et toujours le reproduire de la même manière selon une suite logique, ne peut tout simplement pas fonctionner dans le chant car celui-ci est dynamique et contextuel. On en revient ici sur la question des vocalises et des exercices vocaux: ce n’est pas un réel apprentissage.
Que vous propose cette formation?
Je vous l’explique dans le lien ci-dessous
Attention: il ne s’agit pas de prétendre que l’échauffement ne sert à rien, mais que “s’échauffer la voix” c’est davantage se préparer mentalement plus que physiquement.
Dans la pratique du chant de nos jours, on confond échauffement, apprentissage et pratique: si un échauffement vocal sert à combler un manque, quelque chose qui n’a pas été (bien) appris, c’est problématique. La définition d’un apprentissage est que celui-ci cause un changement de comportement qui est persistant. A quoi sert un cours de chant pour apprendre si vous avez besoin sans cesse d’y revenir?
De plus, lors d’un apprentissage, « s’échauffer » la voix physiquement en modifiant l’état initial du corps et de la voix avant d’apprendre quelque chose est contre-productif: cela nuit à l’apprentissage qui nait de la différence entre l’état initial et l’état final.
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas ou qu’on ne doit rien faire, mais affirmer que la manière dont les échauffements sont le plus souvent réalisés de nos jours, et tels qu’on les trouve en masse sur Youtube, nuisent à l’apprentissage et ne correspondent pas à vos besoins.
Enfin, il existe un risque de dépendance: certaines personnes ne peuvent plus “simplement” chanter sans avoir réalisé leur video 10mn Vocal Warm-Up sur YouTube.
Que vous propose cette formation?
Le cursus de formation au chant sur ce site vous invite à reconnaitre ce qu’il vous “faut”, et quand. Apprendre à apprendre, et être autonome dans votre pratique.
Raconter une histoire, exprimer des émotions, passer un message… Interpréter une chanson n’est pas toujours une simple affaire, d’autant qu’il n’existe aucune règle et que chacun est libre de donner le sens qu’il veut au texte qu’il chante.
Malgré tout, il est possible de:
L’interprétation devient alors un grand espace, une grande cuisine, où il s’agit de choisir quels ingrédients nous souhaitons utiliser pour l’interprétation de notre morceau.
Tous ces aspects sont vus dans Fondations, mais surtout Éléments et Styles: les 3 modules de la formation sur la voix.
Si la voix est une grande cuisine dans laquelle il est possible de choisir quels ingrédients nous utilisons pour chanter, nous pourrions dire que les styles musicaux sont des recettes.
Celle de la comédie musicale du siècle dernier avec ses opérettes, est un dérivé du chant lyrique. Celle d’aujourd’hui se rapproche davantage de styles plus modernes, qui eux-mêmes puisent dans des recettes de styles blues et Rn’b….
Dans cette représentation simplifiée, il est possible de distinguer des styles principaux, d’en comprendre et d’en explorer les ingrédients, afin de s’en rapprocher.
C’est un voyage passionnant qui est vous est proposé dans le troisième module: Styles de ce cursus de formation au chant.
Dans Fondations, vous allez explorer les fondamentaux de l’émission vocale: des fonctions (votre respiration, votre résonance, la production sonore et l’équilibre des pressions), des éléments qui y participent (votre langue, votre mâchoire, votre voile du palais, votre larynx, vos plis vocaux), des espaces qui rentrent en jeu (votre bouche, votre pharynx, votre nez).
À la fin de ce premier module de formation, vous aurez ainsi une meilleure conscience, une meilleure perception de ce qu’est votre voix et comment elle fonctionne. Non pas de manière abstraite et théorique mais comme une réalité sensorielle et personnelle pour vous.
Les leçons de ce premier module vous donnent les clés pour apprendre réellement sur vous, votre voix, obtenir un geste vocal sain, dénué de tensions, vous enrichir de possibilités vocales qui existent et les intégrer à votre chant et/ou votre expression vocale.
Grâce aux acquis de Fondations, nous nous intéressons dans Éléments à des aspects musicaux: le sens du rythme, l’intonation (justesse), les harmoniques, l’interprétation et comment aborder le travail d’une (nouvelle) chanson.
Aussi, nous continuerons plus en profondeur un travail de votre voix en nous intéressant à des éléments comme l’os hyoïde ou le cou, des relations entre la langue et la mâchoire, des explorations étonnantes sur la respiration et d’autres qui ont, en apparence pas de lien avec le chant, comme… les yeux, les mains ou les pieds !
Voyons dans ce module les styles musicaux, leurs particularités, leurs différences.
– Qu’est ce qui fait la différence entre de la pop moderne et le chant lyrique?
– Qu’est ce qui fait la différence entre la comédie musicale d’hier et celle d’aujourd’hui?
– Comment se rapprocher d’un “son” d’Amy Winehouse, de Norah Jones, des divas de la soul ou des stars de la variété ou de la comédie musicale?
…Ou peut-être tout simplement comment trouver un “son” qui vous ressemble?
À l’intérieur de ce module et dans le travail des styles, nous aborderons et discuterons des termes couramment utilisés dans le monde du chant: voix de poitrine, voix de tête, voix mixte, belting, twang, etc.
Des années et même des décennies à pratiquer des exercices tous les jours pour un résultat pas toujours convainquant. Et un jour on tombe sur cette approche Feldenkrais et on est partagé entre colère et plaisir. Colère de ne pas l’avoir connu avant et plaisir d’une sorte de renaissance.
Je ne peux QUE recommander!
L'introspection que demande ce type d'approche n'est pas simple au début quand on en a pas l'habitude. Mais il faut le reconnaître: ca porte ses fruits!
Le chant est une passion pas mon métier.Je suis kiné et me suis toujours tourné vers des méthodes "scientifiques". Et bien, de tous les enseignements que j'ai reçu, celui-ci est le seul qui a pu défaire des blocages et m'ouvrir des portes de compréhension de ce que je fais.
Au début, ce travail est curieux et on se demande où on va. A la fin de de la première leçon, la magie opère. Dans les suivantes, on se dit que ca n’a rien à voir avec de la magie! Je suis chanteuse de jazz et je peux enfin techniquement faire des choses que j’ai toujours pensé ne jamais pouvoir faire.
Merci!
Je suis coach et la fatigue vocale après 6h d'ateliers en entreprises faisait partie de mon quotidien... J'ai essayé diverses méthodes avant de comprendre que mon problème n'était pas juste une question de savoir bien respirer. Que de temps perdu!
Aujourd'hui, je ne pense même plus à ce qu'il faut faire. C'est là et c'est tout.
J'ai toujours chanté essentiellement pour moi, ma famille et ma salle de bain. Pas très bien, je trouvais. Je voulais des cours où j'allais vraiment progresser.
J'ai essayé des écoles près de chez moi mais avec mon travail, c'était loin d'être pratique! J'arrivais tendue en cours et je n'en profitais pas. Là, non seulement, je peux le faire QUAND je veux, mais en plus j'ai transformé ma manière de chanter. Hâte de voir le second module arriver!
Pour apprendre et se perfectionner au chant de manière innovante et efficace
Siret: 521 840 850 00023